29/10/2020

Quelle réalité se cache derrière de jolis mots, de belles étiquettes ou des slogans percutants? La surprise est au rendez-vous.

L’introduction du libre-service et des aliments préemballés a permis à l’emballage de tenir un rôle important, celui d’informer le consommateur. Las, ce gain d’autonomie, quand le message visuel sublime le produit, le floue surtout. Des baies pour une tisane qui n’en contient que des traces, des biscuits sucrés qui laissent croire à une collation équilibrée, des pâtes suisses à base de farine canadienne, de la viande traditionnelle élevée aux antibiotiques… La véritable information existe, mais écrite en si petits caractères que le client se laisse prendre plus souvent qu’à son tour.

Débusquer les fausses promesses, les flous que la législation permet, c’est l’objectif que se sont donné les associations de consommateurs nationales, la FRC en tête. Chaque année, votre magazine FRC Mieux choisir s’en fait le relais, présentant une série thématique différente, un exemple par numéro à l’appui.

En 2022 et 2023, la FRC porte son attention sur les jolis arbres et les logos vides de sens qui pullulent sur les emballages. La série porte un nom évocateur: Durablabla! Parce que lutter contre le greenwashing, c’est un combat de longue haleine!

En 2021, zoom sur les superaliments et leur équivalent plus régional. Dossier complet ici.

En 2020, focus sur les denrées enrichies en protéines: offrent-elles réellement une plus-value par rapport à une équivalence standard? Réponse ici.

En 2019, la FRC déballe tout ce qu’on cache sur les aliments ultratransformés. Dossier complet à retrouver ici.

En 2018, une série de produits a été passée au Nutri-score, histoire de montrer ce que donnerait un étiquetage nutritionnel adapté sur les étiquettes… Jus de fruits du matin, barre de céréales, poulet émincé en barquette, curry bio tofu, Mountain Dew, salade Caesar, céréales aux fruits rouges, Knoppers, burger, chasse, pizza

En 2017, la FRC a sélectionné quelques denrées qui ont interpellé les consommateurs. But: s’assurer que le bel emballage remplisse véritablement sa promesse en terme de composition. Évidemment, les déconvenues sont au rendez-vous. Zoom sur le ragoût de boeuf en barquette, la barre protéinée, le salami à la graisse de palme, le chou-fleur, le paté, le thé froid, les lasagnes à la bolognese, les crevettes, la crème de marrons, le vinaigre balsamique

En 2016, au rayon des tromperies en tous genres, le menu était copieux! Composition, provenance, additifs inutiles, la FRC a passé au crible: le yogourt au soja, le thon en boîte, la soupe en sachet, le jus de fruit, le bœuf séché, la salade préemballée, le citron, les myrtilles, la crème pour cuisiner, les olives noires.

On n’arrête pas une série qui gagne! Les consommateurs ne cessent d’interpeller la FRC sur les bizarreries qu’ils dénichent durant leurs courses. Au sommaire de 2015,
Ovomaltine, les légumes surgelés non assaisonnés, le lapin de Pâques, les céréales sans gluten, la féta, les
pâtes aux légumes pour enfant, la viande à la coupe, le cappuccino instantané, le Petit Beurre, la tisane aux fruits.

En 2014, la FRC propose de décrypter chaque mois un produit qui a intrigué, interpellé, choqué. Zoom sur la croûte au fromage, lala boisson bien-être pour sportifs, mais aussi tisane wellness, la bûche de chèvre, la boisson lactée du petit-déjeuner, la viande de kebab, les eaux « enrichies », le pesto alla genovese, la viande séchée de bison, les caramels à la crème, la mousse d’oie.