Dossier : Alimentation

Nutri-score

18/8/2023

Le Nutri-score permet à tout un chacun de comparer la qualité nutritionnelle de produits transformés de même catégorie entre eux, sans avoir à décrypter l'étiquetage au dos.

La FRC et ses consœurs alémanique SKS et tessinoise ACSI militent pour l’introduction d’un système de ce type depuis des années et le choix s’est porté sur le Nutri-score, système plébiscité par les consommateurs selon nos sondages.

Obtenu au moyen d’une formule validée par un comité scientifique indépendant, le Nutri-Score est calculé à partir d’une quantité de 100 g ou 100 ml de produit, en tenant compte d’éléments positifs, à savoir les nutriments recommandés (fruits et légumes, fibres, légumineuses, noix, certaines huiles et protéines) et d’éléments négatifs, soit ceux à consommer avec davantage de modération (sucres, sel, acides gras saturés, énergie). Le résultat est montré sur une échelle de cinq couleurs associées à des lettres de A à E.

Comme l’étiquette énergie qui permet de choisir un appareil en connaissance de cause, le Nutri-score facilite la comparaison de produits transformés d’une même catégorie entre eux, comme par exemple les céréales ou les pizzas.

Il ne constitue pas une recommandation nutritionnelle, l’objectif étant d’utiliser cet indicateur pour faire des choix « éclairés » et permettant d’équilibrer son assiette.

Questions-réponses

Soutenu par les autorités françaises, belges, espagnoles, allemandes, néerlandaises, luxembourgeoises et suisses, ainsi que par des groupes de médecins et des organisations de santé publique, il est révisé tous les 5 ans environ pour tenir compte des évolutions scientifiques.

En Suisse, le Nutri-score est un système d’étiquetage volontaire, soutenu activement par la Confédération. Elle lui consacre un site d’information spécial, www.nutri-score.ch. Le Nutri-score est combattu par des groupes d’intérêt puissants, opposés à une information transparente ou estimant que cet indicateur défavorise certains produits.

Site dédié des autorités

Comparer avec le Nutri-score

Notre dossier « Mieux décrypter » illutre la nécessité de disposer d’un étiquetage nutritionnel sur les emballages.

Décrypter les emballages

«Viandes végé» passées au Nutri-score

Comment choisir, parmi 39 préparations sans viande, la composition la plus intéressante nutritionnellement parlant sans lire la liste des ingrédients? En apposant le Nutri-score sur la face avant du produit. Avec une signalétique claire  sur l’emballage, la décision se prend bien plus aisément. La preuve en deux images et 39 références!

Nos actions

2024

Motion inutile

Valora, exploitant de kiosques, adopte le Nutri-score.

Migros et Emmi reviennent en arrière et décident de retirer le Nutri-score de leurs emballages. Danone leur emboite le pas, sur une partie de son assortiment. Une régression en matière de transparence et de protection de la santé des consommateurs.

Le Portugal adopte le Nutri-score et rejoint ainsi la Suisse, la France, la Belgique, l’Allemagne, le Luxembourg, les Pays-Bas et l’Espagne dans la mise en place cet outil.

La motion contestant l’utilité du Nutri-score revient sous la coupole et est acceptée, contre l’avis de nombreux acteurs dont la FRC. La Confédération est ainsi chargée de proposer une règlementation sur l’usage du Nutri-score en Suisse, alors que ce dernier est volontaire. Une tâche qui va s’avérer complexe!

2023

Menaces et réaction

L’utilité du Nutri-score est débattue sous la coupole, notamment en raison de l’évaluation attribuée à certains produits du terroir. La FRC réagit.

L’Office de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires ouvre un site dédié au Nutri-score et marque ainsi davantage son soutien à cet indicateur.

La FRC publie une série de vidéos afin de poursuivre le travail d’information auprès des consommatrices et consommateurs.

Entrée en vigueur au 31 décembre 2023 des modifications de l’algorithme du Nutri-score avec délai transitoire de 2 ans.

2022

Révision du Nutri-score

L’algorithme à la base du Nutri-score fait l’objet d’une révision afin de tenir compte des dernières évolutions scientifiques en matière de santé. Ces modifications entreront en vigueur le 31 décembre 2023, avec un délai transitoire de 2 ans.

Le Conseil fédéral publie un rapport sur l’efficacité du Nutri-score en Suisse, accompagné du rapport scientifique établi par la Haute école spécialisée bernoise BFH HAFL sur mandat de l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires.

2021

Migros emboîte le pas

Migros annonce vouloir afficher le Nutri-score sur tous ses aliments de marque propre.

2020

Nestlé et d'autres adoptent le Nutri-score

Nestlé annonce vouloir utiliser le Nutri-score sur ses produits, rejoignant ainsi plusieurs leaders de l’agro-alimentaire et de la grande distribution, dont Danone. Aldi leur emboite le pas.

2019

La Confédération s'engage

La Confédération, par le biais de l’Office de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV), annonce son soutien à la démarche initiée par la FRC et ses alliés SKS et ACSI en faveur d’un étiquetage nutritionnel. Le Nutri-score sera par la suite soutenu par les autorités.

2018

Quel système en Suisse?

La  FRC et ses collègues de l’Alliance des organisations de consommateurs (SKS et ACSI) s’engagent en faveur d’un étiquetage nutritionnel coloré qui permette aux consommateurs d’évaluer facilement un produit. Le sondage effectué auprès des consommateurs révèlera une préférence pour le Nutri-score.

2017

Déclaration nutritionnelle en Suisse, mouvement en Europe

En Suisse, la déclaration nutritionnelle devient obligatoire. La loi contraint les fabricants à l’indiquer par 100g de denrée afin de permettre une comparaison des produits concurrents.

Un progrès, même si ces chiffres restent parfois difficiles à évaluer par les personnes non expertes en nutrition. De plus, contrairement à l’Union européenne, il n’est par exemple pas obligatoire en Suisse d’informer sur la teneur en sucres d’un aliment, alors que ce composant est reconnu comme contribuant au surpoids ainsi qu’aux maladies métaboliques.

En Europe, un pas supplémentaire, des couleurs pour un choix éclairé… Deux systèmes d’étiquetage colorés proposent d’aider les consommateurs à décrypter en un coup d’œil la qualité nutritionnelle des aliments composés. On les trouve sur la face avant des emballages en complément aux informations détaillées sur la face arrière.

Les feux tricolores britanniques qui mettent en évidence la teneur élevée ou basse de quatre nutriments-clés. Le est largement utilisé sur les emballages alimentaires en Grande Bretagne, depuis quelques années déjà.

Et le Nutri-score français qui montre sur une échelle de cinq couleurs le résultat global de l’évaluation de plusieurs critères.

Suite à son adoption par le gouvernement français en 2017, plusieurs fabricants et distributeurs se sont engagés à l’utiliser dès 2018.

Dans le même temps, six grands fabricants européens ont commencé à élaborer leur propre système, inspiré du Traffic light. L’industrie défendant jusqu’alors l’inutilité d’un indicateur, au motif que les valeurs nutritionnelles étaient déjà présentes au dos de l’emballage, il est positif que ces entreprises aient reconnu qu’un étiquetage coloré apporte une réelle plus-value pour les consommateurs. Toutefois, l’étiquetage proposé est basé sur les portions… décidées par l’industrie elle-même. Une manière de cacher les informations nutritionnelles au lieu de les révéler.

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Interpellation des grands distributeurs

 
Nous demandons aux distributeurs

  • cesser le marketing agressif sur les fraises, mais également sur d’autres denrées hors saison, que ce soit en rayon ou dans les différentes publications destinées à vos clients (catalogues, magazines, journaux, newsletter, etc.) ;
  • renoncer à disposer les fraises espagnoles aux endroits stratégiques de vos points de vente, à savoir en face de l’entrée, sur des ilots dédiés, ou en tête de gondoles ;
  • ne pas recourir à des mises en scène pour vendre la fraise hors saison (à savoir jusqu’en avril), en l’associant par exemple à de la crème et des tartelettes. Une demande valable aussi pour d’autres denrées, comme les asperges du Pérou associées à de la mayonnaise, viande séchée ou autre ;
  • indiquer clairement, de manière bien visible et transparente le pays de provenance ainsi que les noms des producteurs de fraises importées, que ce soit sur les affichettes qui accompagnent ces fruits en rayon, dans les publicités ou sur le dessus des barquettes ;
  • ne plus utiliser de formulations qui peuvent induire en erreur le consommateur sur la saison de la fraise en Suisse. Une demande valable pour la mise en rayon, ainsi que toute publication ;
  • être en mesure de prouver toute allégation de durabilité concernant l’assortiment.

Les dates de la tournée romande #Ramènetafraise

29.05.21Marché de Boudry (NE)
01.06.21Marché de Neuchâtel (NE)
02.06.21Marché de La Chaux-de-Fonds (NE)
04.06.21Marché de Fleurier (NE)
05.06.21Gare de Lausanne (VD)
12.06.21Gare de Genève (GE)
08.06.21Place fédérale (BE)
12.06.21Marché de Delémont (JU)
15.06.21Gare de Delémont (JU)
19.06.21Marché de Fribourg (FR)
27.09.21Festi’Terroir Genève (GE)
28.08.21Festi’Terroir Genève (GE)
28.08.21Objectif Terre Lausanne (VD)
29.08.21Festi’Terroir Genève (GE)
29.08.21Objectif Terre Lausanne (VD)
09.09.21Semaine du goût Sion (VS)
25.09.21Concours suisse des produits du terroir Courtemelon (JU)
26.09.21Concours suisse des produits du terroir Courtemelon (JU)
05.10.21Les Jardins du Flon, à Lausanne (VD)
16.10.21Epicerie fine Côté Potager, à Vevey (VD)