Substances indésirables

Un test de grande envergure mené par dix associations de consommateurs dont la FRC s’est penché sur la présence des PFAS dans les produits du quotidien. Il y a de bonnes et de mauvaises surprises.

Depuis son invention dans les années 1950, la poêle antiadhésive, dite aussi poêle en Teflon, connaît un succès énorme. Longtemps, on ne lui voit que des qualités: plus légère, elle permet aussi de cuisiner avec moins d’huile. Mais au début des années 2000, on découvre que son revêtement est fabriqué à partir de substances chimiques problématiques appellées PFAS.

L'Hexagone se dote d’une loi pionnière visant à protéger la population des risques liés aux polluants éternels, les PFAS. Elle interdit leur usage dans trois catégories d’articles à partir du 1er janvier 2026.

Beaucoup de ménages auraient de la peine à se passer de ce type de papier sulfurisé qui résiste aux températures élevées et se glisse au four. Si la FRC s’est intéressée à lui, c’est qu’il a des propriétés similaires à certains emballages pour nourriture à emporter. Or plusieurs études ont démontré que des matériaux tels que le papier des sachets de frites, les boîtes en carton ou celles en fibres végétales contiennent des PFAS. Ces molécules repoussent fortement, rappelons-le, l’eau et la graisse. Il est donc légitime de se questionner sur le papier cuisson pour savoir s’il contient lui aussi des substances problématiques.

Tous les modèles renferment des PFAS, une famille de composés nocifs pour l’environnement et la santé. Même ceux affirmant ne pas en avoir.

Les polluants éternels, communément abrégés PFAS pour alkyles perfluorés et polyfluorés, défraient l’actualité depuis des mois. Après la publication de notre test sur les rideaux de douche, nous donnons la parole au chimiste Martin Scheringer.

Avant de parler salle de bain, parlons de PFAS (à prononcer «pifasse»). Sous ces initiales se cache d’abord un nom savant anglais: per-and polyfluoroalkyl substances. Mais ce que ces initiales cachent surtout, c’est une grande famille chimique, constituée de plusieurs milliers de composés.

La Ville de Lausanne lance, en partenariat avec la FRC et ToxicFree, une vaste campagne d’information à l’intention des familles.

La Commission européenne a fixé une limite stricte à la présence d’hydrocarbures aromatiques d’huiles minérales (MOAH) dans les denrées.

Qui n’a pas déjà été attiré par un produit dont l’emballage indique les mots «naturel», «nature» ou autre terme similaire, au motif qu’il pourrait être meilleur pour la santé ou l’environnement? Les rayons alimentation, textile, cosmétiques et produits ménagers en sont envahis. Mais au fait, c’est quoi un produit dit «naturel»?

Selon les Chimistes cantonaux, trop de bocaux en verre servant à conserver des contenus huileux (tomates séchées, pesto, etc.) sont inadaptés.

Les slimes, ces pâtes gluantes qui font la joie des enfants pour leur consistance visqueuse, ont fait l’objet d’une étude de l’Institut fédéral allemand d’évaluation des risques. Des conseils s'imposent.

La FRC a confié 100 articles de jeu et de puériculture à l’Université de Lausanne pour analyses. Près de la moitié contiennent un ou plusieurs types de bisphénols, des substances potentiellement nocives.

Les baies espagnoles, françaises et suisses ont occupé l’attention de la FRC, le terrain et les laboratoires toute l’année. Les fruits du pays présentent les meilleurs résultats globaux. Manger local et de saison a tout son sens. Analyses exclusives.

La composition des gommes à mâcher n’a rien de reluisant. Survol des substances les plus problématiques.

L’application FRC Cosmétiques permet de cibler les meilleurs produits. Mais cet outil n’est pas une fin en soi: certaines compositions doivent changer.

Fards, gloss et vernis vendus au rayon jouets respectent-ils la santé des petits? Les parents seraient en droit de l’attendre, mais ce n’est pas le cas.

La majeure partie des études portent sur l’animal. Elles ne peuvent pas être transposées directement à l’être humain. Il y a encore beaucoup à découvrir. Interview.

La bonne résolution des semaines à venir: remplacer les contenants jetables par d'autres plus durables.