19/4/2017
L’économie du partage ne doit pas donner lieu à un affaiblissement de la protection des consommateurs. Nos revendications et exemples concrets de cette nouvelle économie.
«Sharing», «crowdfunding», «disruption», «ubérisation» de branches réservées jusque-là à des professionnels… Des sommets mondiaux dans les Alpes grisonnes aux débats communaux, on parle à tout-va de cette forme d’économie – le C2B2C, pour consumer to business to consumer – qui valorise l’usage à la possession. Cela grâce aux plates-formes digitales qui permettent à des inconnus d’entrer en contact et qui se rémunèrent sur la base d’un pourcentage sur la transaction. Le système, conçu pour des particuliers, voit naître ses premières mutations, certains se transformant en auto-entrepreneurs, là où le filon rapporte gros.
Quels enjeux pour le consommateur?
Entrer dans cette économie du partage se traduit, pour l’usager, par des prestations à tarif souvent bas, plus souples, plus proches de ses aspirations. Parfois, c’est une question de valeurs morales. Parfois de gains (accessoires). Mais est-ce le rêve? Les débats publics portent sur les questions liées à la concurrence déloyale, au respect des conditions de travail ou à la fiscalité. La protection du consommateur, elle, est largement délaissée dans les réflexions.
La FRC entend donc créer cette brèche. Et apporter toutes les améliorations possibles. Des revendications qui sont transmises à nos partenaires au Parlement pour qu’ils s’en saisissent.
12 mesures pour que cela profite à tous
L’Alliance des organisations de consommateurs (SKS, ACSI et FRC) propose douze mesures pour que l’économie de partage profite à tous. L’objectif qui guide ces mesures est que la protection des consommateurs demeure similaire quel que soit le type de structure.
- Les 12 mesures en un coup d’oeil
- Présentation détaillée au cas par cas