17.12.2019, Robin Eymann / Photo: shutterstock.com
Un Allemand paie 25% de moins qu’un Suisse. La comparaison est plus subtile face au Français.
Acheter, en Suisse, un panier identique composé de jeux de société, de construction, boîtes de loisirs créatifs, poupées et peluches c’est 25,6% plus cher qu’en Allemagne et 6,6% meilleur marché qu’en Italie.
La comparaison avec la France est plus subtile puisque les prix helvétiques sont 12% plus élevés que ceux de chez Leclerc, tandis que la coopérative JouéClub pratique des prix plus élevés que les nôtres. La comparaison entre enseignes présentes en Suisse place Microspot en légèrement meilleure posture que Galaxus (0,9%). A noter que le magazine Bon à Savoir, du groupe de presse Ki Media, montre également dans son dernier numéro de grandes disparités entre enseignes du commerce physique. Moralité: il reste toujours utile de comparer.
Rappelons encore que les différences internationales ne prennent pas en compte la TVA, qui ferait gonfler les écarts en défaveur du client helvétique. La différence grimperait à 24% avec Leclerc; elle serait de l’ordre de 38,8% avec l’Allemagne.
Les faibles différences observées aux rayons électronique (notre édition de septembre, FRC Mieux choisir N°119) et jouets démontrent qu’avoir des prix corrects en Suisse est possible, si fournisseurs et distributeurs jouent le jeu. L’îlot de cherté n’est pas une fatalité, et le nouveau Parlement pourra agir contre les prix surfaits lorsqu’il traitera du contre-projet à l’initiative pour des prix équitables au printemps.