1.9.2015, B. P. / Photo: Jean-Luc Barmaverain
Une fois n'est pas coutume, on ne parle pas de tromperie, mais de contraintes d'affichage. Elles sont effectivement différentes selon que la viande est préemballée ou vendue au rayon boucherie.
«Mon boucher propose du zèbre, nous informe un membre de Fribourg. Mais comment connaître la provenance et les conditions dans lesquelles cette viande est arrivée jusqu’ici?» Il est vrai qu’une denrée vendue en vrac ou au restaurant manque cruellement d’informations claires en comparaison des produits étiquetés. C’est d’autant plus vrai pour la viande, un aliment très sensible.
Des règles strictes | La quantité, le prix et la provenance doivent être indiqués par écrit pour la viande vendue à la coupe. Toutefois, cette transparence n’est obligatoire que pour les ongulés domestiques (bœuf, porc, chèvre, mouton, cheval) et la volaille, ainsi que pour l’autruche ou le renne. La chasse, le lapin et les viandes exotiques n’y sont pas astreints, alors même que leur origine peut poser problème.
La parade | Quand l’information écrite vient à manquer, demandez-la oralement. Un bon professionnel a toutes les informations qui permettent de tracer la viande. Si tel n’est pas le cas, changez d’enseigne! Une amélioration législative est attendue pour 2016.
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