29.9.2015, B. P. / Photo: Jean-Luc Barmaverain
Cette boisson instantanée peut-elle plaire aux Italiens, fiers de la recette originale, et aux Britaniques? La standardisation a mauvais goût...
Son cappuccino en poudre habituel a changé de recette, supprimant au passage toute indication en italien, déplore un de nos membres italophones. Or le produit est élaboré en Angleterre et destiné au marché européen, un standard qui n’est pas forcément du meilleur goût.
COMPOSITION | Pour conditionner un cappuccino dans un sachet, le fabricant doit user de stratagèmes. Le lait est remplacé par du lait écrémé, de la graisse de coco, du lactose et des stabilisants. Le café soluble ne vient, lui, qu’en troisième position par ordre d’importance. Rajoutez à cela du sel et des arômes pour rehausser le goût. On est loin du petit noir maison auquel on aurait ajouté une mousse de lait onctueuse.
«À SUCRER À VOLONTÉ» | Du sirop de glucose séché édulcore le produit à raison de 1,75 g par portion. C’est moins que les 2 g conseillés habituellement par le fabricant. Mais pourquoi diable ajouter du «topping», un sirop qui fera grimper la valeur énergétique bien au-delà?
LANGUE | Le législateur a décidé qu’une langue nationale suffisait pour les aliments vendus en Suisse. La FRC s’était battue pour qu’elle soit au moins celle du lieu de vente… sans succès.
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