10.7.2018, Sandra Imsand / Shutterstock.com
Mise à jour le 18.07.18
Vol annulé, séjour d'hôtel non remboursé, voiture de location en rade: quelques conseils pour que le repos bien mérité ne se transforme pas en cauchemar financier et administratif.
Mise à jour: La grève annoncée pour le 23 juillet n’aura finalement pas lieu, les négociations entre le syndicat d’aiguilleurs du ciel Skycontrol, majoritaire à Genève, et la direction de Skyguide ayant pris une bonne tournure. Bonne nouvelle pour les passagers, donc. Les conseils ci-dessous restent cependant valables dans le cas d’une grève qui n’est pas imputable au transporteur.
Depuis que les contrôleurs aériens de Skyguide ont déposé un préavis de grève pour le 23 juillet 2018, les Romands tremblent pour leurs vacances. En effet, cette mesure toucherait le premier jour (avec 4 heures de débrayage annoncés entre 6h et 10h) 50 vols des aéroports de Genève, Sion, Berne, Granges ou Lugano et 3500 survols du pays.
Valérie Muster, responsable de FRC Conseil, livre ses conseils pour anticiper au mieux cette période de turbulences:
Ne pas céder à la panique | Cette annonce concerne seulement un préavis de grève. Il faut donc suivre les développements. En fonction de l’évolution de la situation, prendre contact avec son agence de voyage, son transporteur et/ou l’aéroport pour obtenir plus de détails en regard avec sa propre situation.
Horaires de grève annoncés par Skyguide
Lundi 23 juillet | 6h-10h |
Mardi 24 juillet | 6h-10h et 20h30-0h30 |
Mercredi 25 à vendredi 27 juillet | 6h-0h30 |
Responsabiliser son agence de voyage | Les voyageurs ayant réservé un voyage à forfait (vol et hébergement, par exemple) par une agence sont les mieux protégés car celle-ci est tenue de trouver une solution ou de proposer un plan B, le cas échéant.
Connaître ses droits | Dans le cas d’une grève, le voyageur n’a pas le droit à une indemnisation selon le Règlement européen. Cependant, il a droit à une assistance sur place (repas et nuit d’hôtel, selon la situation) et peut prétendre au droit de remboursement ou de réacheminement.
Faire marcher son assurance annulation | Dans ce genre de situation, une telle assurance pourrait prendre en charge des nuits d’hôtel perdues ou la location d’une voiture. Vérifier si sa carte de crédit inclut cette prestation.
Négocier | Si aucune solution n’est valable, il ne faut pas hésiter à contacter les prestataires (loueur de voitures, hôtel, etc.) pour repousser le séjour ou obtenir une annulation sans frais. Par ailleurs, même si l’assurance annulation a exclu les cas de grève dans ses conditions générales, il n’est pas impossible qu’elle fasse une entorse à la règle pour un cas exceptionnel.