20.10.2020, Sandra Renevey
Le fitness a modifié ses conditions générales en juin 2020 sabrant d’un seul coup les améliorations remarquées au début de l’année 2020.
Décider de déménager ou tomber malade alors qu’on est sous contrat avec Activ Fitness est une bien mauvaise idée! Pourtant, ces raisons doivent être considérées comme de justes motifs et devraient plaider en faveur du consommateur. Le centre, qui faisait encore figure de bon élève en mars 2020, a fait machine arrière.
Alors qu’il était possible d’obtenir un remboursement de l’abonnement, de manière proportionnelle au temps effectivement accompli auprès de cette enseigne, la résiliation anticipée pour cause de maladie est désormais plus compliquée. Le client, aujourd’hui, est sanctionné d’une «peine conventionnelle» équivalent à 30% du prix de l’abonnement annuel s’il résilie de manière anticipée durant le 3e mois. Le montant exigible est exorbitant et juridiquement difficilement acceptable s’agissant de mettre un terme au contrat pour juste motif. Pis, à partir du 7e mois, l’abonné n’a même plus le droit à un remboursement. Pour couronner le tout, Activ Fitness garde toute latitude pour accepter une résiliation anticipée en cas de maladie en le martelant dans ses conditions générales: sans qu’il existe un droit à ce titre. Le fitness garde également toute latitude d’appréciation lorsqu’un client demande à suspendre son abonnement. Autrement dit, un dépôt durant les vacances n’est pas forcément garanti…
Les effets néfastes du Covid-19
Activ Fitness ne rembourse pas les contributions payées à l’avance ou ne prolonge pas la durée du contrat en raison d’interruption d’activité. Cela peut être en raison de travaux, mais aussi en cas de force majeure, avec une fermeture temporaire comme lors de cette pandémie de Covid-19. Le centre aurait bien de s’inspirer de son concurrent Let’s go, qui maintient des conditions favorables, avec en sus un droit de rétraction de 7 jours!