25.3.2020, Sandra Renevey et Gwenaëlle Risch
Les conditions générales continuent de faire transpirer les usagers.
Mise à jour du 20 octobre 2020 Certains centres font machine arrière, tel qu’Activ Fitness, en octobre 2020.
Inscrire les centres de fitness sur des listes blanches, grises ou noires avait incité certains clubs à modifier leurs conditions générales en faveur du client. Cette action de la FRC avait donc porté ses fruits. Qu’en est-il cinq ans plus tard? Passage en revue.
Les plus grandes enseignes ont pérennisé quelques bonnes pratiques: suppression du renouvellement automatique du contrat, suspension temporaire (time-stop) ou transfert du contrat à un tiers. En revanche, nombreux sont ceux qui rechignent à intégrer la possibilité de résilier l’abonnement de manière anticipée en cas de maladie ou de déménagement. Des cas particuliers qui mériteraient de la souplesse.
Concernant la responsabilité des clubs en cas de dommages, le constat est nettement moins réjouissant, la plupart excluant toujours toute responsabilité, notamment en lien avec un appareil défectueux ou un manque d’entretien. S’agissant de la protection des données, l’abonné est mal informé. La FRC a incité les clubs à améliorer la communication lorsque l’empreinte digitale sert de moyen d’identification. Enfin, les enseignes du groupe Migros (Activ Fitness, Fitnessparc Malley, Migros Fitnessclub) ont nettement durci leur politique d’encaissement et leurs conditions générales. Ces enseignes ne sont pas les seules à collaborer avec des organismes de recouvrement qui facturent leurs démarches à prix d’or. Un modèle à suivre? Lorgner sur les espaces qui offrent des options à la carte pour leur flexibilité et un coût qui prend en compte la consommation annuelle du client.
Note: le tableau fait état de la situation en mars 2020. Depuis, Activ Fitness a fait machine arrière et écoperait d’un smiley rouge.