22.9.2021, Barbara Pfenniger
Modifier le processus de fabrication des pâtes dures ou molles permet de lutter contre les carences. C’est ce qu’a montré une recherche d’Agroscope.
L’iode, on en a tous besoin. Il est essentiel au bon fonctionnement de la thyroïde et pour contrer l’effet des perturbateurs endocriniens. Malheureusement, les végétaux en manquent, pouvant provoquer des carences chez certaines personnes. Raison pour laquelle une partie des denrées en sont enrichies. C’est notamment le cas du lait, la nourriture des vaches étant complétée en sel iodé. Pour le consommateur, cet aliment représente de 14 à 22% de l’apport recommandé.
Toutefois, lorsque le lait est transformé en fromage, l’iode hydrosoluble reste dans le petit-lait qui est séparé du caillé. Agroscope a donc recherché s’il était possible d’en augmenter la teneur en utilisant du sel iodé dans la saumure et lors de l’affinage. Les analyses ont montré que cela se vérifiait dans l’Appenzell, le Gruyère et le camembert. Et d’en conclure que si tous les fromages étaient fabriqués avec du sel iodé, la part de l’apport journalier passerait de 1,2% à 12% puisque la consommation de fromage est importante en Suisse.
L’avis de la FRC | Un apport suffisant en iode est essentiel à la santé des générations actuelles et futures. Les denrées transformées, qui prennent de plus en plus de place dans l’alimentation des familles, doit impérativement en contenir. Il est bon de savoir que les fromages en sont désormais une source supplémentaires, à côté du pain, des alternatives à la viande, des plats précuisinés et à emporter.