Farines animales
La sécurité des consommateurs prime sur les intérêts économiques
Archive · 05 mars 2014

Le 4 mars, lors de la session parlementaire de printemps, les sénateurs de la Chambre haute ont refusé de réintroduire les farines animales de manière hâtive et peu sûre au menu des porcs et des volailles. Un vote qui s'inscrit à l'opposé de celui du National. Ce dernier avait, le 12 septembre dernier, largement adopté la motion Knecht pour autoriser l'utilisation des déchets d'abattage dans l'alimentation des animaux de rente.
"Le Conseil des Etats a privilégié le principe de précaution, on ne peut que s'en féliciter! s'est réjouie Barbara Pfenniger, responsable Alimentation à la FRC. La commission de la santé publique du Conseil des Etats qui a plaidé pour le rejet de de la motion va dans le même sens que la FRC: des assouplissements à la va-vite, à tout prix, et sans garde-fous ne sont pas souhaitables. La chaîne alimentaire ne doit pas courir de risques inutiles." La Genevoise Liliane Maury Pasquier, présidente de la commission, a soutenu qu'il valait la peine de "ruminer encore un peu" pour arriver à une solution à la fois praticable, partagée avec nos voisins européens et sûre pour les humains comme pour les animaux. Elle a été entendue, et c'est tant mieux! "Tout l'enjeu réside dans la traçabilité de ce que nous mangeons. Le Horsegate nous a rappelé à point nommé que rien n'est réglé en matière de transparence. Dans le dossier Farines animales, le consommateur n'a aucune garantie qu'il saura avec précision comment sont nourris les volailles et les porcs", a conclu Barbara Pfenniger.
L. J.
AGIR
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