22.10.2015, B. P. / Photo: Jean-Luc Barmaverain
La différence entre un produit élaboré en Suisse et en France, c’est l’huile de palme. Et le bon point n'est pas forcément pour qui l'on croit...
Amateurs de Petit Beurre, méfiez-vous! Un de nos membres s’est penché sur la composition des marques françaises (LU), allemandes et suisses (Kambly), pour constater que les deux premières contiennent exclusivement du beurre – on ne s’appelle pas Petit Beurre pour rien! –, tandis que des graisses végétales entrent dans celle des helvètes. L’appellation n’est-elle pas protégée?
PUR BEURRE | En Suisse, un biscuit qui appose cette mention ne doit contenir aucune autre matière grasse… Seule exception: le Petit Beurre! Pour ce biscuit, la législation fixe que 100 g du produit fini contiennent au moins 2,5 g de beurre, qui peut être complété par quatre fois son poids en matière grasse bon marché, comme l’huile de palme.
GRAISSE VÉGÉTALE | L’exemple de Kambly contient 4,5% de beurre et de beurre concentré, c’est mieux que le minimum légal, mais la graisse végétale représente toujours plus du double de ce poids (elle arrive en 3e position). Dès 2016, l’huile de palme ne pourra plus se cacher sous d’autres dénominations. L’occasion de retrouver la «véritable» recette française datant de 1886?
Piqûre de rappel: des accords de libre-échange sont en négociation avec l’Asie. Un dossier que la FRC suit de très près, tant pour les aspects environnementaux que nutritionnels et économiques.
Retour au dossier sur les tromperies alimentaires.