28.10.2014, Joy Demeulemeester / Photo: Jean-Luc Barmaverain
Alternative aux tampons et aux serviettes, ces petites vasques en silicone préservent autant le portefeuille que la planète.
Inventées dans les années 1930, mais popularisées depuis quelque deux décennies, les coupes menstruelles sont de petits réceptacles en silicone qui, logés à l’entrée du col de l’utérus, collectent les règles. Elles sont vendues en Suisse, notamment en pharmacie, et plusieurs marques coexistent sur le marché. Les femmes sont de plus en plus nombreuses à les adopter. Leurs raisons? D’ordre économique, tout d’abord: en investissant dans un modèle coûtant 37 fr. 50, on aura économisé quelque 300 francs en dix ans – la durée de vie moyenne de ces protections réutilisables qui sont proposées essentiellement en deux tailles, selon qu’on a eu ou non des enfants. D’ordre écologique, ensuite: on évitera d’utiliser puis de jeter plus de 2000 serviettes et tampons hygiéniques sur la même période.
Aucune contre-indication
Ces vasques sont faciles à utiliser. Mais sont-elles confortables pour autant? Qu’on les teste assise, couchée, en courant, et même en faisant le cochon pendu, aucune fuite n’est à relever et, grâce à leur effet ventouse, elles ne se sont pas fait la malle. Le plus étonnant est qu’elles savent se faire oublier: on ne les sent pas, ou à peine. Ensuite, toutes les quatre à huit heures, on sort la coupe, on la vide et on la rince simplement à l’eau avant de la remettre en place.
Aucune contre-indication n’est à signaler, sauf en cas de sensibilité au silicone. Là encore, il existe des modèles à base d’autres caoutchoucs souples. Les précautions d’usage sont elles aussi faciles comme tout: rincer l’objet au moins toutes les dix heures et l’ébouillanter quelques minutes à la fin des règles pour
le stériliser.
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