30.3.2023, Aude Haenni
Imaginez la scène: votre téléphone chéri tombe de votre main, termine évidemment face contre terre, l’écran explose. Le drame. Vous aviez déjà bien à faire aujourd’hui pour ne pas devoir encore courir au magasin à la pomme, chez le réparateur du coin ou auprès de votre Repair Café préféré. Et s’il existait une solution pour ne pas perdre de temps?
On ne sait pas d’où est venue l’idée à ces étudiants de l’Université de Genève de lancer Urbak, mais on ne peut que trouver le concept ingénieux au vu du nombre de mésaventures liées à nos gadgets favoris. Créée en 2018, la société genevoise s’est ainsi spécialisée dans la réparation de smartphone… à domicile, sur le lieu de travail, et pourquoi pas à la salle de sport!
Alors oui, ce type de service n’est pas unique en Suisse romande, par contre – mis à part le meilleur prix garanti – celui d’Urbak est proposé en ecobike, soit «de véritables ateliers mobiles écologiques et durables», assure Robin Chaveneau, le directeur.
282,6 millions le nombre de smartphones d’occasion et reconditionnés vendus dans le monde en 2022, soit une hausse de 11,5% par rapport à l’année précédente.
Le site annonce aujourd’hui plus de 6800 réparations effectuées, 11 ecobikes au service du client. Le constat: «une demande croissante pour nos services de réparation», se réjouit le directeur. Au point d’avoir pour projet de déployer le réseau d’Urbak sur Lausanne et Montreux. Au secrétariat central de la FRC, on se réjouira presque d’avoir un souci pour tester son efficacité!
Et si la catastrophe est irréparable, sachez qu’il existe toujours la solution du smartphone reconditionné. Maligne, la société du bout du lac en propose d’ailleurs à la vente, et reverse même une partie des bénéfices à une ONG afin d’offrir des repas au plus démunis. Eco et friendly, c’t’équipe!
En parlant de reconditionné, on ne peut aussi qu’applaudir la nouvelle collaboration initiée par NoOPS.ch, qui propose, entre autres, de collecter et valoriser des téléphones usagés afin de les remettre en vente ou d’en récupérer les matériaux. L’an dernier, la Police de l’Ouest lausannois a ainsi remis à l’association 17 appareils, non réclamés après le délai légal d’un an. Jusqu’à sa première collaboration – de 2016 à 2020 avec Terre des Hommes -, la POL transmettait les smartphones à la déchèterie pour destruction.
Chez NoOPS.ch, l’équipe est en bonne voie d’ajouter à sa liste de partenaires d’autres bureaux d’objets trouvés en Suisse romande, selon le même modèle. Smart, on vous le disait!