6.9.2022, Malika Pessard / Photo: Joy the Schnauz
De nouveaux subterfuges sont apparus. La société spécialisée dans la santé animale suscite encore des plaintes.
Epona, société d’assurance santé pour animaux, désormais rattachée à la compagnie Vaudoise Assurances, continue de faire parler d’elle. Parmi les doléances passées, des cas de remboursements qui tardent, le mécontentement face à une nouvelle gamme de produits avec hausse de prime à la clé, une communication et un service client défaillants.
Pas à son coup d’essai
En 2022, ce sont les assurés à sinistralité élevée (quand l’animal est atteint d’une maladie chronique, p. ex.) qui sont plus particulièrement visés: double augmentation de la franchise et de la prime, avec 14 jours pour accepter l’offre, sans quoi le contrat est résilié. Là où le bât blesse, c’est que l’assureur traite indistinctement les situations au regard des seuls coûts générés par la santé fragilisée de l’animal.
Or d’autres critères d’appréciation entrent en ligne de compte selon la Loi sur le contrat d’assurance. Une modification du contrat avant son échéance ou une résiliation anticipée sont admises, mais à certaines conditions. Lesquelles ne sont pas remplies dans tous les cas qui nous reviennent.
L’an dernier, la FRC avait interpelé Epona. Il est donc regrettable que la société continue de cumuler bourdes et déceptions. Elle a pourtant adapté ses conditions générales depuis le 1er janvier 2022 pour les contrats conclus dès cette date.
FRC Conseil ne chôme pas. Chaque plainte exige un examen approfondi tant les situations juridiques diffèrent les unes des autres. Notre association continue de recueillir les témoignages des assurés, précieux pour nourrir les échanges avec l’entreprise et en améliorer les pratiques.