30.9.2015, Valérie Muster / Photo Shutterstock / Syda Productions
Six mois après avoir sommé les clubs, la FRC tire le bilan de l’opération. Le constat est réjouissant, et va certainement s’améliorer.
Nous l’affirmons haut et fort: les fitness romands ont musclé leurs conditions générales en faveur des consommateurs. Un retournement de bon aloi qui fait suite à une action de la FRC et de ses alliés (SKS, ACSI et Beobachter) en mars dernier. Luttant contre les clauses abusives qui faisaient transpirer bon nombre de clients des salles de sport, ils avaient initié un dialogue avec 17 enseignes de fitness. Et le résultat est là, en Suisse romande du moins. Outre-Sarine, les fitness peinent à lâcher du lest.
Let’s Go Fitness, Harmony et Physics Club se sont montrés les plus ouverts, acceptant toutes nos revendications. La plupart des autres ont consenti des efforts pour améliorer leurs contrats. Nous déplorons toutefois qu’Activ Fitness qui, au départ, donnait l’exemple, n’ait pas daigné s’engager davantage, tout comme l’attitude frileuse de la Fédération suisse des fitness (SFGV). Cette dernière n’entre en matière que pour la responsabilité du fitness pour faute grave. Sous couvert de cette sacro-sainte liberté contractuelle.
Mieux choisir sa salle
Avant de signer un contrat, les clients ont désormais tout intérêt à privilégier les centres qui répondent à nos exigences. A commencer par celle de laisser au membre le choix d’opter pour un renouvellement automatique ou non, et celle d’autoriser le transfert définitif de l’abonnement à un tiers, s’il cesse de s’entraîner. Le centre doit aussi offrir la possibilité de résilier un contrat de manière anticipée à moindres frais – notamment en cas d’impossibilité attestée médicalement de quatre mois et plus, ou de déménagement à plus de 15 ou 30 km. Enfin, le client doit bénéficier d’une responsabilité du fitness en cas d’accident conforme à la loi. (Cliquer sur l’image pour agrandir.)