1.11.2022, SI
Depuis ce printemps, Heidi.news suit l’évolution d’un panier contenant 20 aliments de consommation courante.
Lors du relevé de mi-octobre, la sélection avait augmenté chez les trois distributeurs observés, Aldi, Migros et Coop. Le panier du discounter a subi une hausse de 4,73% entre mars et octobre. L’augmentation de celui de Migros est moindre: 0,81%, alors que la différence chez Coop se monte à 7,15%. Entre le commerce le moins et le plus cher, on note une différence de 10 francs environ. Le média n’indique pas de raison expliquant ces écarts entre magasins: «Les seules variations de prix ne permettent pas de savoir exactement comment les distributeurs adaptent leur chaîne d’approvisionnement pour conserver les prix les plus bas possible.»
Concernant le détail des aliments, les prix de certains sont restés stables (sucre, farine, pommes, pain) alors que l’huile de tournesol a fortement augmenté, tout comme le Gruyère ou le beurre. Une analyse intéressante, surtout que des changements sont annoncés pour les fruits et légumes cet hiver, selon la RTS. En effet, la hausse des prix de l’énergie aura des conséquences sur les denrées stockées dans des frigos pour être vendues toute l’année. L’émission La Matinale cite l’exemple de la coopérative Léman Fruits, à Perroy (VD), filiale du groupe Fenaco, qui entrepose chaque hiver 10 000 tonnes de poires et pommes. La hausse des coûts énergétiques pour ce site est estimée à 100 000 francs pour ces prochains mois, ce qui finira forcément par se reporter sur le budget des clients.