Article : Alimentation

Croquettes pour chat: retour sur un phénomène

Aliments pour animaux

2.10.2018, Anne Onidi

La publication de notre test comparatif a suscité de nombreuses réactions. Le point.



Révélant la présence de substances cancérogènes dans les aliments secs pour chat, notre test a fait grand bruit jusque dans les cabinets des vétérinaires, sur les ondes et dans la presse tout le mois de septembre. Faisant écho à cette vague de diffusion, des messages par dizaines nous sont parvenus. Certains pour réagir, d’autres pour interroger.

Les croquettes pour chien contiennent-elles aussi ces substances nocives ?

Nous n’avons pas analysé ces produits, nous ne pouvons donc pas répondre par l’affirmative. Cela étant, nous avons de bonnes raisons de croire que les croquettes pour chien recèlent aussi de l’acrylamide et des mycotoxines puisqu’elles contiennent des céréales.

Les croquettes sans céréales sont-elles meilleures pour la santé de mon animal ?

Là aussi difficile de répondre, car nous n’en avons pas analysé. Tout porte à croire que ces croquettes sont susceptibles de contenir également de l’acrylamide. Pour remplacer les céréales (blé, riz, maïs, etc.), les fabricants ont recours à de la pomme de terre, de la patate douce ou des pois. Or ces ingrédients contiennent de l’amidon, substance à la base de laquelle se forme l’acrylamide. En revanche, les croquettes sans céréales ont a priori moins de risques de contenir des mycotoxines.

Mon chat est-il exposé en consommant des croquettes bio ?

Oui, car toutes les substances incriminées dans notre test sont des contaminants, pas des additifs ni des pesticides. Les mycotoxines proviennent des moisissures dans les céréales et l’acrylamide est générée durant le processus de fabrication à haute température.

J’ai écrit au service client de Purina. Selon sa réponse, ses valeurs d’acrylamide sont bien inférieures à celles reportées dans votre article. La marque dit aussi n’avoir pas eu accès aux détails de vos analyses. Qui dois-je croire?

Le laboratoire que nous avons mandaté a utilisé un traceur (substance proche de la matière recherchée introduite en quantité connue) pour vérifier l’exactitude de ses mesures. Certains échantillons ont été analysés deux fois, dans le cadre du contrôle qualité. Les valeurs mesurées sont donc fiables. Nous les avons transmises à Purina le 6 juillet en lui laissant cinq semaines pour réagir et poser des questions. L’entreprise n’a pas mis en doute nos résultats, n’a demandé aucune contre-analyse et a déclaré n’avoir aucun commentaire à faire. Face à ses clients, la firme se doit d’avoir une attitude concernée, quitte à user de mauvaise foi, ce qui est assurément le cas ici.

Je suis vétérinaire et je doute sérieusement de la crédibilité scientifique de votre étude.

Notre enquête montre pourtant que quinze croquettes du marché contiennent une substance cancérogène, l’acrylamide, parfois en quantité très élevée, ainsi que des mycotoxines susceptibles de favoriser différentes pathologies. Elle indique également combien de sel elles contiennent, puisque cette information ne figure pas sur l’emballage comme c’est le cas pour les aliments destinés aux humains. Quant à savoir quel impact réel ces croquettes ont sur les chats, nous ne pouvons l’affirmer avec précision car nous réalisons des analyses sur des produits, pas sur des êtres vivants. En revanche, nous mettons à disposition ci-dessous les résultats du laboratoire afin de permettre au public intéressé (spécialiste ou non) de se forger une opinion.

Résultats: les données brutes


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Interpellation des grands distributeurs

 
Nous demandons aux distributeurs

  • cesser le marketing agressif sur les fraises, mais également sur d’autres denrées hors saison, que ce soit en rayon ou dans les différentes publications destinées à vos clients (catalogues, magazines, journaux, newsletter, etc.) ;
  • renoncer à disposer les fraises espagnoles aux endroits stratégiques de vos points de vente, à savoir en face de l’entrée, sur des ilots dédiés, ou en tête de gondoles ;
  • ne pas recourir à des mises en scène pour vendre la fraise hors saison (à savoir jusqu’en avril), en l’associant par exemple à de la crème et des tartelettes. Une demande valable aussi pour d’autres denrées, comme les asperges du Pérou associées à de la mayonnaise, viande séchée ou autre ;
  • indiquer clairement, de manière bien visible et transparente le pays de provenance ainsi que les noms des producteurs de fraises importées, que ce soit sur les affichettes qui accompagnent ces fruits en rayon, dans les publicités ou sur le dessus des barquettes ;
  • ne plus utiliser de formulations qui peuvent induire en erreur le consommateur sur la saison de la fraise en Suisse. Une demande valable pour la mise en rayon, ainsi que toute publication ;
  • être en mesure de prouver toute allégation de durabilité concernant l’assortiment.

Les dates de la tournée romande #Ramènetafraise

29.05.21Marché de Boudry (NE)
01.06.21Marché de Neuchâtel (NE)
02.06.21Marché de La Chaux-de-Fonds (NE)
04.06.21Marché de Fleurier (NE)
05.06.21Gare de Lausanne (VD)
12.06.21Gare de Genève (GE)
08.06.21Place fédérale (BE)
12.06.21Marché de Delémont (JU)
15.06.21Gare de Delémont (JU)
19.06.21Marché de Fribourg (FR)
27.09.21Festi’Terroir Genève (GE)
28.08.21Festi’Terroir Genève (GE)
28.08.21Objectif Terre Lausanne (VD)
29.08.21Festi’Terroir Genève (GE)
29.08.21Objectif Terre Lausanne (VD)
09.09.21Semaine du goût Sion (VS)
25.09.21Concours suisse des produits du terroir Courtemelon (JU)
26.09.21Concours suisse des produits du terroir Courtemelon (JU)
05.10.21Les Jardins du Flon, à Lausanne (VD)
16.10.21Epicerie fine Côté Potager, à Vevey (VD)