High-tech

Un mois, un défi: le smartphone au vestiaire, c’est du temps pour soi

Une série en mode «je» que la FRC partage avec vous sur ses expériences pour changer certaines habitudes. Ce mois: les soirées sans portable.
Maison et loisirs

Archive · 25 février 2020

Sans téléphone, la pile de livres en attente a diminué. Photo: Jean-Luc Barmaverain

C’est simple, mon smartphone est une extension de mon corps. Il est très rare de me voir sans cet accessoire à la main, dans la poche ou posé sur la table. Si je l’oublie chez moi, je suis traversée par un tsunami intérieur; la peur de manquer quelque chose atteint des proportions dantesques et, à vrai dire, absurdes. Quand mon ancien appareil a péri, écrasé sous les roues de trois véhicules (véridique!), j’ai eu droit aux ricanements moqueurs d’un entourage qui se demandait comment je traverserais une journée – ou, horreur, plusieurs – sans lui.

Pourtant, je passe pour une personne normale: j’ai des amis, une vie sociale riche et des projets plein la tête. Mais ce fichu smartphone prend beaucoup trop de place dans ma vie. J’en suis aussi consciente qu’un fumeur sait qu’il bousille sa santé avec des cigarettes. Et je trouve des prétextes pour ne pas me pencher sur cette addiction: outil de travail, pas de téléphone fixe à la maison, je m’arrête quand je veux! Autant d’excuses parfaitement valables (vraiment?) pour couver mon iPhone en permanence. Ce défi n’était donc pas simple.

Le cadre que je me suis donné peut paraître timide: une fois la journée de travail terminée, le smartphone doit être mis en retrait. A la maison, il va sur une étagère à l’entrée. En sortie, il reste au fond du sac. Cela ne signifie pas que je ne le consulte pas, mais l’action exige que je me rende dans le vestibule ou que je fouille dans ma besace. Un petit effort pour certains, un grand engagement pour moi.

Le mois a débuté par une sortie. Un rendez-vous un peu flou, qui a nécessité quelques messages pour affiner le lieu et l’heure des retrouvailles. Ensuite hop! le téléphone a fini au fond du sac à dos. Je mentirais si je disais que je n’ai pas été tentée de vérifier si j’avais reçu un message, de consulter l’actualité mondiale ou, plus anecdotique, de lire ce que mes amis racontaient sur les réseaux sociaux. Cette première soirée a révélé autre chose: le besoin de savoir l’heure qu’il est. Je n’ai donc pas cessé de prendre mon compagnon pour une horloge parlante. Ce n’est qu’à la douzième fois que je l’ai surpris à rouler des yeux, ce héros.

Belles leçons de vie

Pour ne pas louper un appel potentiellement important ou pour réagir en cas de demande urgente, j’ai enlevé le mode silencieux le soir. Il sonne donc, et fort. Premier constat: dès qu’il signalait l’arrivée d’un message, j’avais le réflexe pavlovien de chercher l’appareil autour de moi, sur le canapé, la table. Deuxième constat: quand j’attendais quinze minutes avant de le consulter, j’avais déjà oublié qu’un message était arrivé. Troisième constat: je ne reçois pas beaucoup d’appels en fait!

Parfois, le travail m’a rattrapée, comme quand une enquête à laquelle j’ai participé est passée au téléjournal. Mais après la diffusion, après les échanges de message avec les collègues, le soulagement s’est installé et le téléphone a retrouvé sa place à l’entrée. L’élément vraiment positif de ce défi a été tout le temps qui s’est dégagé quand j’ai enfin levé la tête de l’écran! Les soirées sont longues, il est possible de faire plein de choses quand on ne se fait pas happer par Instagram, Facebook et WhatsApp! J’ai enfin pu avancer dans différents projets importants que je traînais comme des boulets et qui me tenaient pourtant à coeur. Quel sentiment de soulagement et de fierté! Le téléphone a définitivement trouvé sa place… sur l’étagère, loin de ma portée.

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