2.2.2017, Laurence Julliard
Les vacances dans les Alpes, surtout organisées à la va-vite, ne sont pas toutes reposantes!
Nicolas a voulu réserver un logement à Zermatt. Il trouve son bonheur sur Airbnb. Après un ou deux échanges avec le propriétaire par e-mail, Nicolas, peu familier des usages du site, règle 3900 fr. à son interlocuteur directement. Mal lui en a pris: le logeur disparaît… Ni la banque ni le service de sécurité de Airbnb ne pourront rien de plus pour Nicolas, la transaction s’étant faite en dehors de la plate-forme. Il contacte aussi FRC Conseil, mais il est trop tard. Ne reste à Nicolas qu’à déposer plainte pénale.
Pour éviter pareille arnaque, souvenez-vous de quelques règles simples. Sur Airbnb, les profils sont contrôlés. Si le logeur offre de converser ou d’effectuer une transaction hors du site, refusez et signalez le comportement indélicat. Le site agira en amont. Une adresse «…@airbnb…» ne doit pas endormir votre confiance: ce n’est pas ainsi que le site communique. C’est en effectuant toujours la transaction via le site que vous conservez vos droits en cas de litige ultérieur (annulation de dernière minute, problème lié au logement). Croire faire l’économie de la part encaissée par le site est un mauvais calcul.
Sur des sites comme Anibis, une annonce à l’apparence professionnelle n’est pas un gage suffisant. Soyez attentif à l’orthographe, refusez de fournir des données personnelles par e-mail et contrôlez que les coordonnées bancaires du loueur correspondent à celles de la région concernée. Une recherche inversée par image via un moteur de recherche est aussi utile.