Cosmétiques
Substances indésirables: salve d’interventions à Berne
Archive · 08 octobre 2019
La FRC en a fait son combat cette année: la lutte contre les substances problématiques dans les cosmétiques. Celle-ci est organisée en plusieurs volets: pratique avec le lancement de son application gratuite, politique en discutant avec des parlementaires soucieux de protéger le consommateur via le cadre législatif.
L’app FRC Cosmétiques est certes utile pour faciliter l’achat, mais ce n’est qu’une étape. L’offre doit changer, et c’est au Conseil fédéral de prendre des mesures, à l’instar de ce qui se fait en Europe. Ainsi, six interventions parlementaires ont été déposées cet automne.
Le gouvernement a été interpellé sur ce qu’il entend faire pour protéger la population des perturbateurs endocriniens et les résultats obtenus par le groupe de travail mis sur pied en 2015 (Adèle Thorens, Verts/ VD). Dans le même ordre d’idée, il a à expliquer sa stratégie pour réduire les risques d’exposition aux substances problématiques (Lisa Mazzone, Verts/GE) et comment il applique le principe de précaution pour interdire des substances à risques (Laurence Fehlmann Rielle (PS/GE). Par ailleurs, une motion demande de mieux cadrer les allégations de santé de type «100% naturel», «biodégradable», «validé par les médecins» (Isabelle Moret, PLR/VD) et un postulat d’étudier comment mieux informer la population face aux risques, comme est en train de le faire l’Europe (Mathias Reynard, PS/VS). Le Conseil fédéral aura, enfin, aussi à justifier où en sont les projets de recherche sur les perturbateurs endocriniens et la biosurveillance notamment (Isabelle Chevalley, Vert’libéral/VD).
Tout un programme qui devrait faire évoluer le marché et l’information au consommateur.
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