27.9.2010
La révision de l'ordonnance sur l'indication des prix (OIP) apporte des changements bienvenus. Mais les améliorations sont peu ambitieuses.
Ainsi, les push-services, conclus par SMS ou par Internet, devront être indiqués de manière plus claire et transparente. S’agissant des prix des voyages en avion, les compagnies aériennes devront dorénavant indiquer au consommateur le prix total du voyage, y compris les taxes publiques, portuaires et d’aéroport, d’entrée et de sortie, les surtaxes sur le carburant, etc. Pour ce qui est des options, par exemple une assurance annulation, il faudra désormais un accord explicite (opt-in) du consommateur pour y adhérer. En outre, le projet prévoit un renforcement de l’exécution de l’OIP, en obligeant les cantons à fournir leurs statistiques à ce sujet.
La FRC a souvent constaté, lors de ses enquêtes, la difficulté de l’application de l’OIP, les polices du commerce n’ayant pas les ressources nécessaires pour s’en occuper. En revanche, la révision est insuffisante en ce qui concerne l’obligation d’affichage des prix pour les services: seuls les notaires devraient être soumis à l’OIP. Alors que l’Allemagne impose l’affichage des prix à l’ensemble de ses services, la Suisse est à la peine, puisque les services d’avocats, de fiduciaires, d’agences de placement ou encore les services publics n’ont pas cette obligation.
A lire également :
La réponse complète à la consultation sur l’OIP (en allemand)