4.3.2021
Dans sa réponse à la consultation sur la modification de la Loi sur le génie génétique (LGG), la FRC salue la prolongation du moratoire sur les OGM, ainsi que l'inclusion des nouvelles techniques de modification génétique dans celui-ci.
Sachant que la grande majorité des consommateurs n’est pas plus désireuse aujourd’hui qu’hier de retrouver des organismes génétiquement modifiés (OGM) dans les champs ou dans son assiette, la FRC s’est prononcée en faveur de la prolongation du moratoire sur l’autorisation de mise en circulation d’OGM à des fins agricoles, horticoles ou forestières. Toutefois, elle estime que la durée de celui-ci devrait avant tout être mise à profit pour faire avancer la recherche sur des systèmes de culture agricoles innovants et moins dépendants des produits phytosanitaires, du génie génétique ou d’autres formes de technologies brevetées.
Car pour la FRC comme pour l’Alliance suisse pour une agriculture sans génie génétique dont elle est membre, les OGM posent surtout la question du modèle agricole que veulent les consommateurs : jusqu’à présent, il n’ont servi qu’à soutenir une agriculture industrielle intensive qui n’est pas la réponse aux défis de demain.
La clarification concernant le statut des nouvelles techniques de modification génétique, c’est-à-dire leur inclusion dans le moratoire, est également saluée. S’agissant de techniques de génie génétique, il était important de les reconnaître et de les réguler comme telles. Il s’agit d’une évolution extrêmement positive revendiquée de longue date qui assure la sécurité juridique dans ce domaine.