14.6.2013, A.C. / Photo Shutterstock / Lehrer
« Une gigantesque escroquerie est en train de se mettre en place à Bruxelles, aux dépens des abeilles, de la biodiversité... » Vous avez peut-être aussi reçu ce mail. Que faut-il en penser?
Un e-mail en circulation invite à signer la pétition en ligne lancée par Pollinis, une association proposant notamment d’adopter une ruche. Attention, avertit l’Union national de l’Apiculture française (UNAF), «derrière le discours de protection de l’abeille, le but est essentiellement commercial». Selon Anne Henriot, de l’UNAF, l’association serait principalement animée par deux personnes, des professionnels du marketing et de la collecte de données. L’UNAF s’inquiète de la prolifération «d’associations» utilisant l’image positive de l’abeille.
Concernant les parrainages de ruche, la FRC estime que les rapprochements entre apiculteurs et consommateurs sont positifs et augmentent le respect et la connaissance mutuels, quand les choses se font en toute transparence.
Pour s’assurer de la crédibilité d’une démarche, nous pouvons conseiller aux consommateurs de vérifier les points suivants:
- les apiculteurs doivent être expérimentés et compétents,
- ils ne doivent pas accepter plus de parrainages que de ruches à disposition (quand toutes les ruches sont « prises » c’est plutôt bon signe),
- chercher à connaître l’apiculteur dont on parraine la ruche, même si on passe par une association référence,
- éventuellement se renseigner auprès de l’association cantonale d’apiculture.
Les consommateurs qui disposent d’un jardin peuvent également agir directement pour les abeilles en renonçant aux pesticides et en plantant des mélanges de fleurs offrant une nourriture diversifiée aux abeilles.
En savoir plus:
– Communiqué de presse de l’UNAF_(Pétitions et parrainages de ruches se multiplient comment s’y retrouver_16 11 2012)