22.7.2021, Conso durable
Il vaut toujours la peine de s’intéresser à ce qui pousse dans votre jardin ou vos bacs de terrasse. Car s’il s’agit d’une néophyte envahissante – c’est-à-dire une plante non indigène qui se répand massivement – celle-ci menace la biodiversité locale.
Il vaut toujours la peine de s’intéresser à ce qui pousse dans votre jardin ou vos bacs de terrasse. Car s’il s’agit d’une néophyte envahissante – c’est-à-dire une plante non indigène qui se répand massivement – celle-ci menace la biodiversité locale.
Sur mandat de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV), Info Flora répertorie sur une «liste noire» les 42 espèces qui portent atteinte à la biodiversité, à la santé ou à l’économie et dont il faut empêcher la propagation. La watch list regroupe pour sa part les 16 plantes qui peuvent causer des dommages et dont la propagation doit être surveillée.
Par ailleurs, certains cantons ont adopté des plans de lutte contre des plantes envahissantes.
Il n’est pas toujours facile pour le jardinier amateur de savoir quoi faire.
Nos conseils pour participer à cette utile campagne d’observation et de lutte contre ces néophytes envahissantes:
1. Identifier les plantes de son entourage (jardin, bacs sur le balcon, etc.): des applications sur smartphone comme Pl@ntNet permettent de le faire très facilement à partir d’une simple photo (même si la détermination n’est pas sûre à 100%). Pour les plus expérimentés, les flores électroniques permettent d’avoir des recueils entiers sur son téléphone (p.ex. Flora Helvetica).
2. Comparer l’espèce avec les listes de plantes invasives d’Info Flora sur son site internet ou via l’application InvasivApp.
3. Annoncer ses observations sur le site d’Info Flora ou directement via l’application pour permettre aux experts de suivre l’avancée des néophytes invasives sur le territoire et d’adapter leurs listes.
4. Consulter les fiches d’Info Flora sur les mesures à prendre contre les espèces de la liste noire ou de la watch list. Prudence, car certaines sont dangereuses pour l’humain (p. ex. la Berce du Caucase, dont la sève provoque des brûlures cutanées sévères). Mieux vaut donc lire les précautions d’usage avant de commencer l’arrachage.
5. Eliminer les végétaux concernés selon les indications données sur les fiches: là aussi, des précautions sont indispensables pour éviter que l’espèce ne se répande davantage.
6. Recommencer autant de fois que nécessaire.