Nos combats
Petit crédit: «Notre dénonciation est une première»
Archive · 01 novembre 2016

Depuis le 1er janvier, la Loi sur le crédit à la consommation prévoit que la publicité pour le petit crédit ne doit pas être agressive. Les publicités qui contreviennent à cela peuvent être attaquées. C’est ce qu’a fait le Secrétaire général de Dettes Conseils Suisse. La FRC adhère totalement à cette plainte.
Pourquoi cette plainte contre la pub de Bank-now?
Parce qu’elle utilise des arguments contraires aux intérêts de ceux qu’elle cible. Inviter des gens en difficulté à conclure un crédit à un taux d’intérêt entre 7,9% et 9,9% (contre 5%) n’aide personne à «résoudre» ses ennuis! C’est un non-sens économique, d’autant que ces personnes sont souvent submergées par les rappels et menaces de poursuites. Elles cherchent à réduire leur stress en n’ayant qu’une mensualité à payer. Bank-now exploite leur désarroi, fait du chiffre et conduit de nombreux clients à aggraver leur situation financière.
Quelles sanctions la Commission pour la loyauté en matière publicitaire peut-elle infliger?
Aucune! Elle ne peut que décider si la pub incriminée viole cette interdiction. Ensuite, c’est à la faîtière des instituts de crédit d’infliger une amende à la banque qui a fauté. Là où il y a supercherie, c’est que l’amende reviendra à la faîtière pour améliorer l’application de cette réglementation… Ce qu’elle ne fait manifestement pas!
Cette législation a-t-elle rendu la situation meilleure?
Certaines banques ont un peu amélioré leurs pratiques. Mais c’est insuffisant. Il y a encore beaucoup à faire concernant les courtiers en crédit. Cette plainte nous permettra de voir si le système est utile ou si cette révision n’a servi à rien.
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