Alimentation
OGM: davantage de transparence pour les consommateurs
La Suisse veut combler une lacune d’information importante pour les consommateurs: les étiquettes indiqueront si l’animal qui a donné le lait, l’œuf ou la viande a été nourri avec des plantes génétiquement modifiées.
Archive · 28 février 2014

Les organismes génétiquement modifiés (OGM) font partie des préoccupations des consommateurs suisses. Actuellement, leur présence n'est signalée via l’étiquetage que pour les aliments d’origine végétale.
Par contre, les consommateurs ne sont pas informés sur la présence de plantes génétiquement modifiées dans l’alimentation des animaux de ferme. Il est actuellement impossible de savoir si l’on favorise l’utilisation d’OGM en achetant une viande, un produit laitier ou des œufs.
La révision de l’ordonnance sur les denrées alimentaires génétiquement modifiées propose de combler ce vide.
Informez-nous!
Pour la FRC, la mention obligatoire de la présence d’OGM dans le fourrage aurait amené la transparence optimale. Un sondage français publié le 20 février 2014 a encore montré que 95% des consommateurs souhaitent avoir cette information. Cette option a été repoussée par le Conseil Fédéral.
Les consommateurs veulent être au courant de l'usage des plantes génétiquement modifiées. Ils sont préoccupés pour leur santé et pour l’environnement, concernant les vastes surfaces de soja et de maïs génétiquement modifiés.
La proposition actuelle de mention positive (sur le modèle du "nourri sans OGM" français) pour les denrées d’origine animale produites sans recours aux plantes génétiquement modifiées comble ce vide d’information. Cet étiquetage donne des indications qui sont actuellement cachées aux yeux des consommateurs.
Rendez l’étiquetage plus compréhensible!
La formulation proposée «produit sans recours à des plantes fourragères génétiquement modifiées» est trop compliquée. La FRC préfère une version plus compréhensible comme «nourri sans plantes génétiquement modifiées». La formulation «nourri sans plantes OGM» serait certainement la mieux comprise par les consommateurs, bien qu’elle ne soit linguistiquement pas correcte. C’est elle qui se rapproche le plus des étiquettes françaises «nourri sans OGM» qui se trouvent déjà dans les supermarchés romands.
N’excluez pas les bons élèves!
La révision propose de limiter l'étiquetage aux seuls élevages qui utilisent du fourrage pour lequel une variante OGM existe. Pourtant, les consommateurs ne sont pas au courant de toutes les méthodes d’élevage et de tous les OGM autorisés. Ils ne peuvent pas savoir si une vache aurait pu manger du maïs transgénique ou pas. Pour la FRC, un produit laitier ou un steak doit pouvoir porter l’indication «nourri sans plantes OGM», même si la vache a uniquement brouté de l’herbe. L’œuf doit pouvoir être étiqueté, même si la poule a picoré de l’orge pour laquelle il n’existe pas de version transgénique.
Les consommateurs ont le droit de connaître cette information importante à leurs yeux et la loi ne doit pas les en priver.
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