Commerce
Minimum salarial: un pas de mieux
Archive · 05 novembre 2013

Un salaire minimal fixé à 4000 francs par mois, voilà de quoi réjouir les 2000 employés de Lidl. Et une manière aussi de redorer le blason du hard discounter allemand, régulièrement accusé, tout comme son compatriote Aldi, de casser les prix grâce à une politique salariale et une gestion du personnel discutables. Sur le papier, Aldi (plus de 2000 postes en Suisse) et Lidl – dès le mois de décembre – affichent donc un barème minimal d’environ 200 francs de plus que les géants Migros et Coop.
Certes, l’effort est louable, et les distributeurs n’ayant pas signé de convention collective de travail, tels Denner, Aldi et Manor, feraient bien de s’en inspirer. Reste que, selon Unia, dans le commerce de détail, qui occupe 300 000 personnes en Suisse, le temps et les conditions de travail sont des composantes tout aussi essentielles. Et c’est là que le bât blesse. Les caissières des hard discounters sont en grande partie employées à temps partiel, avec des fluctuations d’horaires les obligeant à être très flexibles, ce qui les empêchent souvent d’avoir une autre activité.
Le travail du week-end
De plus, selon un coup de sonde effectué cet été par le syndicat, la plupart des personnes interrogées travaillant dans la grande distribution déclarent une durée moyenne de dix heures de travail les jours ouvrables, tandis que 80% des sondés sont à leur poste le samedi, et 11% le dimanche. Certains distributeurs – comme Coop Pronto – offrent des rémunérations plus importantes que le minimum légal à leurs employés occupés le dimanche ou la nuit.
Voir le résumé des minima mensuels des principaux distributeurs de Suisse
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