Escroquerie
L’occasion était trop belle
Archive · 01 septembre 2015

Souvent synonymes de bonnes affaires, les petites annonces recèlent aussi des arnaques, malgré les garde-fous mis en place par les sites spécialisés. Des comptes-rendus arrivent régulièrement aux oreilles de la FRC, touchant aussi bien les acheteurs que les vendeurs. Appartements, animaux de compagnie et appareils électroniques (smartphones et appareils photo) sont parmi les objets que les escrocs affectionnent.
Le lieu du crime, c’est souvent Anibis, propriété du groupe Ringier. Rien de surprenant puisque c’est le plus gros site de petites annonces en Suisse, avec 600 000 nouvelles insertions chaque mois: «Malgré nos efforts intensifs, nous ne pouvons jamais exclure à 100% que des annonces frauduleuses atteignent la plate-forme, explique la porte-parole Cornelia Magnin. Mais nous ne recensons en moyenne que 18 cas par mois d’utilisateurs nous indiquant avoir été victimes de fraudes.» Avec la création, cette année, d’un poste de spécialiste anti-fraude, Anibis prend le problème au sérieux. Et appelle ses utilisateurs à la vigilance.
Preuve de l’enjeu, une société yverdonnoise, CashSentinel, tire son business model des petites annonces: elle fait office de tiers garant, sur un modèle à la Airbnb, pour l’achat de véhicules d’occasion. CashSentinel est partenaire d’autoscout24 (Ringier). Son système évite à la fois les arnaques et d’emporter de grosses sommes sur soi. Après les voitures, son directeur, Sylvain Bertolus, fait part de sa «volonté d’élargir le service, notamment aux biens électroniques et aux ventes de propriété». Mais sans donner de date.
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