25.8.2014, AO
En Suisse et partout en Europe, les magazines de consommation analysent les taux d’acrylamide. Quelques exemples récents.
Chips, toasts, biscottes, biscuits, café, pains pour sandwich, céréales du petit-déjeuner: les sources d’acrylamide sont nombreuses, et il est difficile pour le consommateur d’en contrôler sa consommation. Raison pour laquelle les taux d’acrylamide autorisés doivent être réglementés pour accroître sa sécurité.
Dans leur numéro de janvier, nos confrères français de Que Choisir ont fait analyser 74 produits de douze catégories différentes. A l’exception de la chicorée en poudre, qui contenait toujours des doses élevées d’acrylamide, les autres groupes d’aliments avaient au moins un représentant qui en était dépourvu ou qui en contenait une quantité infime. Ce sont ces bons exemples-là qui doivent être encouragés.
En Suisse, l’émission télévisée A Bon Entendeur a envoyé seize paquets de chips au laboratoire. Trois dépassaient les recommandations de l’Efsa, pourtant déjà bien hautes (1000 µg/kg). Les trois mauvais élèves étaient les chips nature Chio (Manor) avec 1300 µg/kg, Burts (Globus) avec 1300 µg/kg, et Prix Garantie (Coop), avec 2030 µg/kg. Les bons élèves étaient les chips nature M Classic et M Budget (Migros), les Zweifel Cractiv nature, commercialisées un peu partout, les Crusti croc (Lidl), les Studio Chips (Aldi).
Quant au magazine Bon à savoir, il a fait analyser 17 biscuits pour bébés en juin 2014. Verdict: cinq contenaient de l’acrylamide, dont un dépassant largement les recommandations de l’Efsa: il s’agit de Milupa Biscotti, acheté en pharmacie, avec 360 µg/kg. Les quatre autres biscuits problématiques étant Nestlé Junior biscuit Ourson (Coop), Holle Biscottes à l’épeautre bio pour bébé (pharmacie), Milupa Safari-Biscuits 6 céréales (Coop), Galactina Plasmon Biscuits 6 céréales (Manor).