28.6.2021, Anne Onidi
Nos quinze produits protègent efficacement de la nocivité du soleil. Ce qui les différencie, c’est leur impact sur la santé et l’environnement.
Ils sont conditionnés en spray, en tube ou dans de jolis flacons colorés. Ils coûtent de 16 à 291 francs le litre. Ils diffusent ou non un parfum tropical subtil. Mais tous les produits solaires de notre sélection ont un point commun: ils constituent une bonne barrière contre les rayons ultraviolets UVB et UVA. Les premiers sont, pour rappel, responsables des brûlures – les fameux coups de soleil –, les seconds, sources de vieillissement cutané.
Dès lors, faut-il opter pour un indice 30 ou 50? Peu importe, car contrairement à ce que l’on pourrait croire, ils sont assez équivalents. Ces deux facteurs assurent une protection élevée… à condition d’en mettre suffisamment, c’est-à-dire beaucoup plus que ce que l’on a naturellement tendance à bien vouloir étaler! Il faut également veiller à s’en badigeonner assez fréquemment, aussi après la baignade, même si le produit est résistant à l’eau (waterproof).
En revanche, la crème solaire ne constitue jamais un bouclier contre le cancer de la peau. Les filtres UV peuvent endommager l’ADN et ce sont ces dommages-là qui génèrent des cancers cutanés aigus. Rester à l’ombre et couvert constitue donc le meilleur rempart pour se prémunir contre eux. Quant aux heures chaudes de la journée, de 11 à 15 heures, elles sont à fuir absolument car c’est à ce moment que les rayons sont le plus agressifs pour les épidermes.
Autre préoccupation de santé, la présence ou non de perturbateurs endocriniens. Nous avons donc pénalisé les quatre produits qui en contiennent. La part d’ombre des produits solaires se situe bel et bien dans leur composition.
Les chouchous de la plage
Passé ces critères-là, pour quelle crème opter? Il y a celles dont on se tartine avec délice et celles qui laissent un souvenir collant et huileux. Alors que la Clarins séduit sur tous les plans, l’Avène obtient de justesse une bonne appréciation. C’est elle qui récolte les plus mauvaises notes en matière d’absorption et de parfum.
A la question «quel produit ne cause aucun dommage à l’environnement aquatique?», la réponse est hélas «aucun». Tous les filtres solaires ont un effet négatif sur ce milieu. Certains plus que d’autres (lire le texte qui suit). Au mieux, ils obtiennent une appréciation moyenne pour ce critère.
Désolé, certains tests comme celui-ci sont envoyés via la Lettre FRC gratuite, mais ils ne sont ensuite disponibles que pour les membres, qui soutiennent le travail de notre association.