26.10.2021, Lionel Cretegny
Un tapis spécialement dédié à ce sport assure que la séance ne se transforme pas en torture inattendue. Encore faut-il en trouver un qui soit confortable, sans substances toxiques et qui dure longtemps.
Un tapis de yoga n’est ni destiné au Pilates ni à la gym. Même si la tentation de mélanger les styles est grande, certaines postures de yoga sont dynamiques – une séance se déroule autant debout qu’au sol – et nécessitent de bons appuis. Le tapis, antidérapant, doit résister à la transpiration sans se transformer en savonnette pour éviter la chute, et rester agréable sous le pied. Il doit aussi ne pas être trop amortissant pour les exercices debout, tout en étant confortable une fois qu’on est couché ou assis dessus. Voilà pour le principe.
Multiples étapes de tests
Et en réalité? Nous avons fait notre marché parmi des références trouvées en ligne ou en magasin et choisi onze modèles pour leur faire passer quelques mauvais traitements. Le laboratoire a d’abord évalué la capacité d’amortissement des tapis selon deux mesures, l’une mécanique, l’autre subjective. Ainsi, un poids de 2 kg a été placé sur chaque article et l’enfoncement mesuré. Puis un expert a marché dessus. Les produits avaient tous été placés sur un sol irrégulier, parsemé de pois chiches crus. Au final, l’amorti dépend de l’épaisseur du tapis – entre 3 et 6 mm – et aussi de sa fabrication. Ensuite, ce sont les caractéristiques antidérapantes qui ont été évaluées, une fois à sec, une fois l’objet mouillé. Enfin, l’usure a été simulée à l’aide d’une machine abrasive, de poinçons et en tirant sur l’objet jusqu’à la déchirure.
Les essais de laboratoire ont été suivis de tests pratiques. Un panel de spécialistes a relevé les données concernant l’impression générale, l’odeur du plastique, le poids de l’article, la facilité d’enroulage, la sensation sous le pied, la tenue de la forme, le confort, de même que la tenue de la couleur. Rien de plus désagréable que de se retrouver marqué.
Dernière étape, l’éprouvette, pour y détecter la présence et la quantité de substances indésirables. Les chercheurs ont cherché onze familles de molécules, dont des phtalates, des composants nitreux et des hydrocarbures aromatiques. Tous ont en commun d’être problématiques pour la santé, qu’ils soient perturbateurs endocriniens ou cancérogènes.
Résultat des courses
Désolé, certains tests sont envoyés via la Lettre FRC gratuite, mais ils ne sont ensuite disponibles que pour les membres, qui soutiennent le travail de notre association.