4.5.2021, Sandra Imsand – Coll. Barbara Pfenniger
Ephémère et fragile, ce trésor s’apprête de diverses manières pour être dégusté les mois sans soleil.
Ephémère et fragile, ce trésor s’apprête de diverses manières pour être dégusté les mois sans soleil.D’ici peu, la fraise suisse sera largement disponible. Rouge, juteuse, sucrée, mais aussi terriblement fragile. En effet, contrairement aux cultivars espagnols notamment, sélectionnés pour pouvoir être transportés sur de longues distances, les variétés helvétiques donnent des fruits plus sensibles à la pression. Il faut donc les ménager lors du transport et les disposer au-dessus des autres marchandises, pas en dessous. Au moment de l’achat, le consommateur s’assure que la peau est rouge et brillante, que les sépales et la tige sont bien verts et frais et que les fruits au fond de la barquette ne sont pas écrasés. Idéalement, ils devraient être fraîchement cueillis et ne pas avoir passé de temps au soleil.
Orage chagrin
Les fraises sont évidemment meilleures si elles sont consommées immédiatement. Elles se gardent jusqu’à deux jours dans un endroit frais ou dans le tiroir à légumes du frigo, de préférence non lavées, en ayant conservé leurs sépales, à l’intérieur d’un récipient qui les protège de la pression et du dessèchement, voire d’un excédent d’humidité. Les fruits moisis, même partiellement, doivent être éliminés au plus vite pour ne pas contaminer les autres. Le phénomène arrive plus facilement avec les fraises cueillies après la pluie. Certaines variétés sont également particulièrement sensibles aux conditions atmosphériques. D’ailleurs, autant ne pas laisser une barquette à l’air libre lorsqu’un orage est annoncé: les fruits s’abîment rapidement.
Mais il n’est pas toujours possible de manger les fraises dans les heures qui suivent leur achat ou la cueillette. De plus, la saison est courte. Petit guide pour retrouver la saveur sucrée de ces baies toute l’année.