La crème solaire, un choix toujours cornélien

On le dit et le répète chaque année: le meilleur moyen de se protéger du soleil, c’est de l’éviter! Une mesure difficile à adopter, d’autant plus si l’on apprécie ses bénéfices (notamment un apport en vitamine  D et la sécrétion d’endorphines). Aucune crème ne bloque totalement les rayons ultraviolets (UV)! Pour une protection optimale, il y a lieu de choisir un indice SPF 30 ou 50. La différence est infime: le premier filtre 97% des UVB et le second, 98%. La peau bronze donc de toute manière.

Le prix importe peu

La FRC a fait éprouver douze crèmes solaires, indices 30 et 50, dans un laboratoire spécialisé ainsi qu’auprès d’un panel d’une trentaine d’utilisateurs. Elles valent entre 14 fr. 80 et 165 fr. 25 le litre. Toutes protègent correctement du soleil. Et presque toutes ont globalement convenu au panel. Moralité: une crème chère n’est pas forcément de meilleure qualité.

Aucune crème ne contient de perturbateur endocrinien. Le résultat est réjouissant et l’on se félicite de voir que ce combat cher à la FRC a progressé en dix ans. Surtout pour la peau des enfants, plus vulnérables. En revanche, deux crèmes de la sélection contiennent des nanoparticules. Ces molécules minuscules traversent facilement les membranes biologiques, dont la peau, et peuvent avoir un effet sur la santé. Mieux vaut les éviter.