25.3.2020, Sandra Imsand
Conseils pour éviter mauvaises surprises et factures salées.
Sur un jeu en ligne ou une application, un clic suffit pour acheter une arme, un équipement, des vies. Des microtransactions qui, une fois cumulées, rapportent une fortune aux concepteurs de jeux vidéos: 67 milliards de francs. Pour les familles, les factures liées à ces achats sont également difficiles à digérer; la FRC a reçu des témoignages de montants s’élevant à plusieurs milliers de francs. Alors, pendant cette période particulière où enfants et adolescents risquent de passer beaucoup de temps les yeux rivés à un écran, quelques conseils pour éviter une mauvaise surprise.
Marche à suivre
Dans un premier temps, activer le contrôle parental (site de PEGI), s’il est disponible. Ensuite, si l’enfant joue sur l’appareil familial, effacer les informations liées aux cartes de crédit enregistrées par défaut sur le téléphone ou sur les comptes Apple, Google ou PayPal. Certains jeux offrent de plus la possibilité de désactiver les achats intégrés. Pour limiter la casse, lier le compte avec une carte à prépaiement pour cadrer les achats sur internet. Enfin, si le mal est fait, contester la facture, il peut être judicieux de se battre pour obtenir un remboursement partiel ou total.
Alors que plusieurs pays ont pris des mesures pour protéger mineurs et joueurs, la Suisse est à la traîne. Pourtant, il est nécessaire de prendre le problème à bras-le-corps. La simple sensibilisation du consommateur ne suffit pas, des moyens techniques et une information claire doivent être mis en place.
Les explications sur le site de PEGI, l’organisme de contrôle de la branche
- Comment activer le contrôle parental
- Comment contrôler les achats intégrés
- Conseils plus généraux pour les parents