2.10.2021, Jean Busché
La Poste annonçait récemment une augmentation du coût du timbre en accord avec le Surveillant des prix. Cette hausse de 10 ct. pour le courrier A et de 5 ct. pour le B a largement défrayé la chronique.
La majoration, la première depuis dix-huit ans, peut paraître modérée, mais il est indispensable qu’elle ne s’accompagne pas d’une dégradation des services postaux. Car si la qualité des services diminue et que leurs prix augmentent, c’est double peine pour le consommateur.
Le prix des prestations peut fluctuer, mais le mandat de service universel de La Poste n’est pas négociable. Le consommateur ne doit pas être pénalisés selon sa situation géographique ou son âge. Le maintien du service à domicile de même que celui des bureaux de poste dans les zones rurales sont déterminants pour garantir l’accessibilité des services à la population dans son ensemble.
La FRC a reçu nombre de plaintes concernant la diminution de la fréquence des relevés de boîtes aux lettres dans certains villages. Le tournant digital opéré implique également une baisse de la qualité des prestations pour les personnes les moins à l’aise avec le numérique.