Article : Télécoms

Faire cesser les SMS surtaxés

9.7.2024, Malika Pessard

La facture téléphonique comporte des dizaines de francs pour un service non sollicité. Parfois, un simple clic dans un message en est la cause. Des solutions existent pour s’en défaire.



En mai dernier, Fabrice note un montant inhabituel de 50 fr. sur sa facture télécoms liés à des services surtaxés. Il s’agit de dix SMS à 5 fr. provenant du numéro court 2233, suivi du nom de la société Dimoco payments GmbH. Fabrice s’en étonne, puisqu’il n’a jamais eu affaire à elle, et réagit. Son cas n’est de loin pas isolé. FRC Conseil reçoit en effet chaque mois une dizaine de réactions de consommateurs à la lecture de leur facture téléphonique.

Aux plaintes émises sur internet, la société répond qu’elle n’est qu’«une infrastructure technique pour les prestataires de services (…), permettant aux abonnés mobiles d’acheter des produits numériques et physiques auprès de commerçants en ligne via leur facture de téléphone mobile». Mais qui se cache derrière cette facturation indue?

Qu’est-ce qu’un SMS surtaxé?

Certains services – l’achat d’un billet de bus, la conclusion d’un abonnement de jeux en ligne – sont directement prélevés via des SMS surtaxés (numéros courts). Ils figurent sous des appellations comme «autres services» ou «SMS Premium» sur la facture de l’opérateur. Tout va bien quand le service est souhaité. Mais les arnaques pullulent aussi et certains fournisseurs facturent indûment des prestations non souhaitées, notamment par l’intermédiaire de sociétés comme Echovox ou Paycon.

Cadre légal

L’Ordonnance sur l’indication des prix (OIP) protège le consommateur contre l’envoi de SMS surtaxés non voulu sous forme d’abonnement. La loi exige notamment que le premier SMS commercial reçu, appelé SMS d’activation, doit être gratuit et contenir les informations suivantes: taxe de base perçue, prix à payer par message reçu, code de désactivation du service, nombre maximum de messages par minute.

Enfin, pour être abonné, il faut confirmer explicitement que les conditions contenues dans le SMS d’activation sont acceptées. Or, à l’évidence, ce cadre n’est pas toujours respecté, certains fournisseurs imposant des abonnements. Cette pratique est également en violation des règles ordinaires relatives à la conclusion d’un contrat (art. 1 ss. Code des obligations).

Notre lettre modèle

Bons réflexes

• Contrôlez systématiquement vos factures télécoms.

• Résiliez l’abonnement non sollicité. L’envoi d’un SMS avec mention «STOP ALL» au numéro abrégé peut suffire à résilier tous les abonnements du numéro en question.

• Si la première démarche n’aboutit pas, contactez le fournisseur de services par écrit. Il est en principe possible de le faire en ligne depuis le site de l’opérateur.

• Si besoin, utilisez la lettre de contestation qui figure sur notre site (lire ci-contre).

• Avertissez l’opérateur que vous refusez de payer le montant litigieux et acquittez-vous du reste de la facture dans les délais.

• Bloquez enfin l’accès aux SMS surtaxés auprès de votre opérateur.

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Interpellation des grands distributeurs

 
Nous demandons aux distributeurs

  • cesser le marketing agressif sur les fraises, mais également sur d’autres denrées hors saison, que ce soit en rayon ou dans les différentes publications destinées à vos clients (catalogues, magazines, journaux, newsletter, etc.) ;
  • renoncer à disposer les fraises espagnoles aux endroits stratégiques de vos points de vente, à savoir en face de l’entrée, sur des ilots dédiés, ou en tête de gondoles ;
  • ne pas recourir à des mises en scène pour vendre la fraise hors saison (à savoir jusqu’en avril), en l’associant par exemple à de la crème et des tartelettes. Une demande valable aussi pour d’autres denrées, comme les asperges du Pérou associées à de la mayonnaise, viande séchée ou autre ;
  • indiquer clairement, de manière bien visible et transparente le pays de provenance ainsi que les noms des producteurs de fraises importées, que ce soit sur les affichettes qui accompagnent ces fruits en rayon, dans les publicités ou sur le dessus des barquettes ;
  • ne plus utiliser de formulations qui peuvent induire en erreur le consommateur sur la saison de la fraise en Suisse. Une demande valable pour la mise en rayon, ainsi que toute publication ;
  • être en mesure de prouver toute allégation de durabilité concernant l’assortiment.

Les dates de la tournée romande #Ramènetafraise

29.05.21Marché de Boudry (NE)
01.06.21Marché de Neuchâtel (NE)
02.06.21Marché de La Chaux-de-Fonds (NE)
04.06.21Marché de Fleurier (NE)
05.06.21Gare de Lausanne (VD)
12.06.21Gare de Genève (GE)
08.06.21Place fédérale (BE)
12.06.21Marché de Delémont (JU)
15.06.21Gare de Delémont (JU)
19.06.21Marché de Fribourg (FR)
27.09.21Festi’Terroir Genève (GE)
28.08.21Festi’Terroir Genève (GE)
28.08.21Objectif Terre Lausanne (VD)
29.08.21Festi’Terroir Genève (GE)
29.08.21Objectif Terre Lausanne (VD)
09.09.21Semaine du goût Sion (VS)
25.09.21Concours suisse des produits du terroir Courtemelon (JU)
26.09.21Concours suisse des produits du terroir Courtemelon (JU)
05.10.21Les Jardins du Flon, à Lausanne (VD)
16.10.21Epicerie fine Côté Potager, à Vevey (VD)