Article : Données personnelles

Comment protéger sa vie privée aujourd’hui et demain

Protection des données

4.4.2017, Florence Bettschart / Photo: Jean-Luc Barmaverain

Echapper à Big Brother autant que faire se peut, tel est l’enjeu du projet de révision de la Loi sur la protection des données. Exemples pas toujours concluants.



Déposer ses contacts ou ses photos dans le cloud (nuage), autoriser des applications à géolocaliser son smartphone, faire don de son sang à la recherche: ces données – les vôtres – sont la nouvelle valeur du XXIe siècle et contribuent à alimenter d’immenses banques de données. Aujourd’hui, où que l’on soit, quoi que l’on achète, que l’on regarde, tout se sait. Les récits d’anticipation sont devenus réalité, et, qu’on le veuille ou non, nous perdons la maîtrise de ce qui entre dans le Big Data.

Il a fallu du temps, mais le consommateur prend la mesure des systèmes dont il est captif, preuve en est l’explosion des témoignages et demandes de soutien qui arrivent à la FRC à ce propos. Les pouvoirs publics aussi. Ainsi, la Confédération a mis en consultation jusqu’en avril une révision de la Loi sur la protection des données (LPD) après avoir auditionné divers groupes d’intérêt, dont la FRC. Cette révision doit répondre aux avancées technologiques, ainsi qu’à la réglementation européenne. Elle y est en effet tenue pour que l’Union européenne continue de reconnaître la Suisse comme un Etat tiers ayant un niveau de protection suffisant pour permettre l’échange de données avec notre pays.

Mais que prévoit la révision? D’une part une meilleure information du consommateur sur le traitement des données (ce qui est récolté et l’usage qui peut en être fait) et un droit ancré dans la loi à l’effacement d’informations privées, valables tant à l’encontre des entreprises que des collectivités publiques. En revanche, et c’est un point négatif, le droit à la portabilité (le fait de pouvoir transférer ses données d’un prestataire de services à un autre) n’y figure pas, contrairement aux dispositions du règlement européen. Autre écueil, le Préposé fédéral à la protection des données ne pourra toujours pas prononcer de sanctions, diminuant de fait le poids de cette autorité de surveillance. Regrettable. A force de vouloir ménager la chèvre et le chou, le projet de révision devient bien mince et ne provoquera pas de révolution.

Mineurs

Une protection toute particulière

Nos chères têtes blondes ont droit à davantage de considération, que ce soit sur les réseaux sociaux ou dans leur vie sportive et culturelle. Il n’y a aucune raison, par exemple, qu’une photo de votre fils apparaisse sur le site de son club de foot, encore moins sur celui d’un sponsor, sans que vous ayez donné votre accord explicite. A ce titre, les écoles font, depuis plusieurs années, signer des formulaires de consentement, notamment pour le spectacle de fin d’année. Un refus est sans conséquence sur l’inscription de votre chérubin, n’ayez crainte.

En droit suisse, le droit à l’image est un droit de la personnalité, soit un droit absolu, protégé par le Code civil (art. 28). Si chacun est libre d’autoriser l’usage de son image, il peut également l’interdire et agir contre celui qui attenterait à son droit d’une manière illicite. En l’occurrence, s’agissant d’un mineur, c’est à son représentant légal d’octroyer une autorisation. Cela vaut pour le club sportif, le petit chœur, mais, parents, soyez aussi vigilants à ce que vous postez vous-mêmes sur les réseaux sociaux: votre vie numérique n’est pas celle de vos enfants!

Cas de figure

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Interpellation des grands distributeurs

 
Nous demandons aux distributeurs

  • cesser le marketing agressif sur les fraises, mais également sur d’autres denrées hors saison, que ce soit en rayon ou dans les différentes publications destinées à vos clients (catalogues, magazines, journaux, newsletter, etc.) ;
  • renoncer à disposer les fraises espagnoles aux endroits stratégiques de vos points de vente, à savoir en face de l’entrée, sur des ilots dédiés, ou en tête de gondoles ;
  • ne pas recourir à des mises en scène pour vendre la fraise hors saison (à savoir jusqu’en avril), en l’associant par exemple à de la crème et des tartelettes. Une demande valable aussi pour d’autres denrées, comme les asperges du Pérou associées à de la mayonnaise, viande séchée ou autre ;
  • indiquer clairement, de manière bien visible et transparente le pays de provenance ainsi que les noms des producteurs de fraises importées, que ce soit sur les affichettes qui accompagnent ces fruits en rayon, dans les publicités ou sur le dessus des barquettes ;
  • ne plus utiliser de formulations qui peuvent induire en erreur le consommateur sur la saison de la fraise en Suisse. Une demande valable pour la mise en rayon, ainsi que toute publication ;
  • être en mesure de prouver toute allégation de durabilité concernant l’assortiment.

Les dates de la tournée romande #Ramènetafraise

29.05.21Marché de Boudry (NE)
01.06.21Marché de Neuchâtel (NE)
02.06.21Marché de La Chaux-de-Fonds (NE)
04.06.21Marché de Fleurier (NE)
05.06.21Gare de Lausanne (VD)
12.06.21Gare de Genève (GE)
08.06.21Place fédérale (BE)
12.06.21Marché de Delémont (JU)
15.06.21Gare de Delémont (JU)
19.06.21Marché de Fribourg (FR)
27.09.21Festi’Terroir Genève (GE)
28.08.21Festi’Terroir Genève (GE)
28.08.21Objectif Terre Lausanne (VD)
29.08.21Festi’Terroir Genève (GE)
29.08.21Objectif Terre Lausanne (VD)
09.09.21Semaine du goût Sion (VS)
25.09.21Concours suisse des produits du terroir Courtemelon (JU)
26.09.21Concours suisse des produits du terroir Courtemelon (JU)
05.10.21Les Jardins du Flon, à Lausanne (VD)
16.10.21Epicerie fine Côté Potager, à Vevey (VD)