FRC Conseil : Alimentation

Chocolat ou sucre chocolaté ?

3.12.2013, BP

«Pourquoi dit-on toujours «chocolat», alors que la quantité de cacao varie d’un produit à l’autre? Quand l’ingrédient principal n’est pas le cacao, mais le sucre, j’estime qu’on devrait trouver une appellation différente.»



En Suisse, peu d’aliments sont définis dans la loi avec précision. Aussi le produit qui se trouve derrière une appellation peut-il changer d’une marque à une autre. Raison pour laquelle, également, ce que les consommateurs attendent d’un produit ne correspond pas forcément à ce que les fabricants y mettent.

Ainsi, le «chocolat à boire» peut être préparé à base de poudre instantanée ou à base de cacao, avec plus ou moins de sucre. En revanche, la définition du chocolat en poudre est précise: il doit contenir au moins 32% de cacao. Sa teneur en sucre, selon le «minimum légal», peut être de deux tiers. Cet article de loi laisse donc une grande latitude aux fabricants pour faire des mélanges très sucrés. Et comme le sucre est une denrée bien moins chère que le cacao, il est tentant de forcer la dose. Vous avez donc raison, ce serait juste d’augmenter la teneur minimale de cacao pour mériter cette appellation.

Le chocolat en plaque est également défini par la loi… sauf son éventuel fourrage. La loi fixe ainsi la quantité minimale de matière sèche totale de cacao qu’un chocolat ou un chocolat au lait doit contenir (35%, resp. 20%). Certains chocolats peuvent donc en contenir davantage (cela va jusqu’à 99%), mais ils ne doivent pas en contenir moins. Cela laisse de nouveau une large palette de produits qui peuvent porter la même appellation.

Devenez membre

Notre association tire sa force de ses membres

  • Vous obtenez l’accès à l’ensemble des prestations FRC
  • Vous recevez notre magazine FRC Mieux choisir
  • Vous pouvez compter sur notre équipe d’experts pour vous défendre
Devenez membre

Interpellation des grands distributeurs

 
Nous demandons aux distributeurs

  • cesser le marketing agressif sur les fraises, mais également sur d’autres denrées hors saison, que ce soit en rayon ou dans les différentes publications destinées à vos clients (catalogues, magazines, journaux, newsletter, etc.) ;
  • renoncer à disposer les fraises espagnoles aux endroits stratégiques de vos points de vente, à savoir en face de l’entrée, sur des ilots dédiés, ou en tête de gondoles ;
  • ne pas recourir à des mises en scène pour vendre la fraise hors saison (à savoir jusqu’en avril), en l’associant par exemple à de la crème et des tartelettes. Une demande valable aussi pour d’autres denrées, comme les asperges du Pérou associées à de la mayonnaise, viande séchée ou autre ;
  • indiquer clairement, de manière bien visible et transparente le pays de provenance ainsi que les noms des producteurs de fraises importées, que ce soit sur les affichettes qui accompagnent ces fruits en rayon, dans les publicités ou sur le dessus des barquettes ;
  • ne plus utiliser de formulations qui peuvent induire en erreur le consommateur sur la saison de la fraise en Suisse. Une demande valable pour la mise en rayon, ainsi que toute publication ;
  • être en mesure de prouver toute allégation de durabilité concernant l’assortiment.

Les dates de la tournée romande #Ramènetafraise

29.05.21Marché de Boudry (NE)
01.06.21Marché de Neuchâtel (NE)
02.06.21Marché de La Chaux-de-Fonds (NE)
04.06.21Marché de Fleurier (NE)
05.06.21Gare de Lausanne (VD)
12.06.21Gare de Genève (GE)
08.06.21Place fédérale (BE)
12.06.21Marché de Delémont (JU)
15.06.21Gare de Delémont (JU)
19.06.21Marché de Fribourg (FR)
27.09.21Festi’Terroir Genève (GE)
28.08.21Festi’Terroir Genève (GE)
28.08.21Objectif Terre Lausanne (VD)
29.08.21Festi’Terroir Genève (GE)
29.08.21Objectif Terre Lausanne (VD)
09.09.21Semaine du goût Sion (VS)
25.09.21Concours suisse des produits du terroir Courtemelon (JU)
26.09.21Concours suisse des produits du terroir Courtemelon (JU)
05.10.21Les Jardins du Flon, à Lausanne (VD)
16.10.21Epicerie fine Côté Potager, à Vevey (VD)