3.12.2013, Aline Clerc / Photo: shutterstock.com/Ricardo Reitmeyer
Qu’il soit cultivé ou sauvage, importé ou produit localement, l’impact environnemental de l’arbre de Noël n’est pas le même.
Un million de sapins de Noël sont vendus chaque année, dont 400 000 arbres helvétiques; deux tiers cultivés et un tiers issu de forêts généralement gérées de manière durable. Ces derniers représentent le choix le plus vert, car, contrairement aux conifères importés – principalement du Danemark –, ils sont exempts d’engrais et de pesticides, et n’impliquent pas d’émissions de CO2 significatives.
Deux espèces dominent le marché: l’épicéa, ou «sapin rouge», bon marché mais dont les aiguilles tombent facilement, et la variété Nordmann, plus onéreuse et provenant le plus souvent de cultures. Avant l’achat, prenez le temps de vérifier l’état du sapin: brillance des aiguilles, premiers signes de desséchement – la base ne doit pas être taillée en pointe…
En pot ou en plastique
Replanté chaque année, le sapin en pot illuminera votre salon durant environ quatre ans, une option intéressante à condition que les arbustes supportent la vie en intérieur sans se dessécher, ce qui compromet leur replantage. Quant aux modèles en plastique, les écobilans ont évalué qu’il faudrait les utiliser au moins pendant quinze ans pour «compenser» les émissions de CO2, une durée de vie que la majorité de ces spécimens artificiels atteignent rarement.