28.2.2018, Photo: shutterstock.com
Mise à jour le 01.08.2024
Le terme anglais spoofing signifie «usurpation». Il s’agit généralement d’une usurpation d’identité électronique consistant à se faire passer pour un tiers afin d’envoyer des virus informatiques ou du spam.
Dans le cas de spoofing téléphonique, il s’agit d’indiquer sur l’afficheur du destinataire un numéro qui n’est pas celui de l’appelant. Cette usurpation est effectuée volontairement à des fins personnelles (canulars, arnaques…) ou professionnelles (télémarketing).
Certains centres d’appels recourent de plus en plus fréquemment à cette pratique pour laisser apparaître le fixe d’un particulier ou d’une entreprise au lieu d’un numéro masqué ou d’un numéro bidon. Cela leur permet d’atteindre davantage de foyers.
Les plaintes sont récurrentes et les mesures de protection insuffisantes. En effet, théoriquement, la victime dont le numéro a été détourné peut se prévaloir, auprès de son opérateur, de l’art. 26a al. 3bis de l’Ordonnance sur les services de télécommunication (OST). Cette disposition lui permet de demander de bloquer les appels découlant de l’usurpation tout en laissant passer les autres communications. Néanmoins, cet article n’instaure qu’une simple possibilité car tous les opérateurs n’ont pas les moyens d’agir.
Une des alternatives est de changer de numéro. Mais il vaut parfois mieux attendre que l’orage passe, car les numéros se modifient rapidement. Vous pourriez par exemple vous mettre sur répondeur en expliquant que votre numéro a été détourné. Une protection supplémentaire: activer le filtre qui protège des appels publicitaires mais aussi de certaines tentatives de spoofing auprès de votre opérateur.