16.2.2010, Anne Onidi
Vous ne comprenez pas les termes techniques utilisés en photographie? Les abbréviations employées pour la photographie numérique sont obscures? Voici quelques définitions utiles.
Appareils bridge
Vus de loin, les appareils photo de type bridge ressemblent un peu aux reflex. Ils peuvent être employés sans trop de souci par des photographes occasionnels. Particularité des bridges: ils sont tous équipés de viseurs électroniques et de zooms plus puissants que les compacts (×10, ×15, voire ×20).
Appareils compacts
Ce type d’appareil photo est idéal pour ceux qui privilégient la simplicité et la discrétion. Certains, à peine plus grands qu’une carte de crédit et très légers (autour des 150 grammes), sont parfois appelés ultracompacts ou bijoux. Dotés de nombreux automatismes, ils permettent d’effectuer des réglages manuel en nombre plus ou moins important. Comme le montrent les résultats de notre test, les compacts peuvent faire de belles photos.
Appareils reflex
Ces appareils équipés d’un viseur optique s’adressent à des personnes à l’aise dans l’univers de la photo. Et si les reflex permettent tous de prendre des clichés en mode automatique, ils valent surtout par leurs diverses fonctionnalités manuelles. L’autre atout du reflex réside dans la possibilité de le doter d’objectifs, et donc de systèmes optiques, différents. Les objectifs qui équipaient les anciens appareils photo argentiques peuvent d’ailleurs être utilisés sur des numériques, à condition d’être compatibles (à vérifier lors de l’achat du boîtier numérique). L’opération se traduit en revanche par une perte de champ. De manière générale, les prix de ces appareils continuent de baisser. La remarque vaut particulièrement pour les reflex vendus en kit (boîtier + objectif grand angle, en général).
Autofocus
Se dit d’un appareil photographique permettant une mise au point automatique afin d’obtenir la netteté de l’image.
Balance des blancs
Le réglage de la balance des blancs permet à l’utilisateur d’adapter l’appareil à la lumière ambiante pour obtenir les couleurs qui lui conviennent le plus. La plupart des appareils photo numériques détectent seuls la couleur de l’éclairage (froid, neutre ou chaud) et adoptent une balance des blancs adaptée, en particulier en extérieur. Alors que l’œil humain est capable de compenser (en partie) ces différentes conditions d’éclairement, l’appareil photo numérique, lui, se fait souvent piéger en intérieur par des éclairages très différents du soleil de référence. Tous les appareils photo numériques sont équipés d’une balance automatique des blancs qui ne permet pas toujours d’obtenir un résultat satisfaisant. Dans ce cas, il est préférable de la réaliser manuellement. Pour ce faire, il faut sélectionner le réglage manuel des blancs (il n’y a pas de pictogramme permettant d’identifier partout cette fonction. Cela dépend de l’appareil photo). Il suffit alors de regarder sur l’écran pour choisir la solution la plus proche de vos préférences.
Bruit
En numérique, on remplace l’idée de la « granulosité » du film par le « bruit numérique » de l’image. Le bruit numérique est un bruit de fond introduit dans l’image par l’appareil (par le capteur CCD et l’électronique associée). Le bruit sur une image se traduit par une mauvaise interprétation des niveaux de luminosité. L’appareil, au lieu de « traduire » fidèlement les niveaux de luminosité du sujet photographié, introduit d’autres niveaux. Plus ces niveaux sont nombreux, plus l’image est dite « bruitée ». Les appareils procèdent à un traitement numérique du signal afin d’essayer de réduire le bruit, mais c’est avec plus ou moins de succès, et cela conduit toujours à une perte de détails dans l’image. On note finalement que le bruit peut aussi apparaître dans les zones plus sombres d’une photo, même si le reste de la scène apparaît correctement exposé.
Capteur
Le capteur est le composant de base des appareils photo numériques, l’équivalent du film en photographie argentique. Ce composant électronique sensible à la lumière recueille la lumière pour la convertir en signal électrique. Ce signal est ensuite amplifié, puis numérisé par un convertisseur, et enfin traité pour obtenir une image numérique. Le capteur photographique permet aux photons incidents d’arracher des électrons à chaque élément actif (photosite) d’une matrice de capteurs élémentaires. Le capteur numérique est nettement plus efficace que la pellicule: près de 50% des photons reçus permettent de collecter un électron, contre environ 5% de photons qui révèlent le grain photosensible de la pellicule! Deux grandes familles de capteurs sont disponibles: les CCD et les CMOS. Les CCD sont surtout utilisés dans les appareils compacts et de plus en plus délaissés dans les reflex. Les appareils reflex, quant à eux, utilisent majoritairement des capteurs CMOS. Plus la surface du capteur sera grande, plus les photos seront de bonne qualité.
Carte Compact Flash
Il existe deux types de cartes CompactFlash. La CompactFlash de type I (CF ou CF I), qu’on trouve généralement sur des reflex ou des bridge. Contrairement à ce que son nom pourrait laisser penser, cette carte mémoire est la plus encombrante de toutes. La CompactFlash de type II (CF II) est aussi connue sous le nom de Microdrive ou Magicstor selon les fabricants. Contrairement à ce que suggère son nom, il s’agit d’un mini-disque dur. Bien qu’elle soit plus fragile qu’une mémoire flash, elle présente l’avantage d’offrir une importante capacité de stockage qui peut s’avérer précieuse. On la trouve notamment sur certains appareils des marques Nikon, Pentax, Samsung, Sigma et Casio. Son encombrement est sensiblement identique à celui d’une CompactFlash de type I.
Carte mémoire
Une carte mémoire est une unité de stockage de données numériques utilisée notamment pour le stockage des clichés numériques dans les appareils photo numériques. Il existe plusieurs formats de carte mémoire sur le marché: des mémoires flash et les mini-disques durs. Certains appareils photo offrent la possibilité d’utiliser plus d’un type de carte mémoire à un ou plusieurs emplacements de l’appareil. Actuellement, les principaux formats de carte mémoire disponibles sont les suivants:
– Carte Secure Digital (SD)
– Carte Secure Digital Haute Capacité (SDHC)
– Carte CompactFlash type I (CF ou CF I):
– Carte CompactFlash type II (CF II) – xD-Picture Card (xD)
– Carte Memory Stick (MS)/MS Pro/MS Duo/MS Duo Pro- MultiMediaCard (MMC):
– Carte SmartMedia (SM)
Carte MMC
Les cartes MMC (MultiMediaCard) offrent une alternative moins coûteuse aux cartes SD. Mais le transfert de données est plus lent.
Carte MS
Favorisé par Sony (qui a développé ce format), le MS (Memory Stick) et son autre version, le MS Pro, sont de même dimension, mais la version Pro est plus rapide. Le Memory Stick Duo est plus compact que le Memory Stick classique, il existe aussi en version Pro.
Carte SD
Favorisé par un grand nombre de marques, c’est le format le plus répandu actuellement. Cette carte est très compacte.
Carte SDHC
De même dimension que les cartes SD, les cartes SDHC ont des capacités plus hautes. Avant d’acheter une carte SDHC, vérifiez la compatibilité avec l’appareil photo, certains n’acceptant que le format SD. Les appareils photo compatibles SDHC peuvent utiliser les deux formats. La carte SDHC est intéressante notamment pour une utilisation forte du mode vidéo, très consommateur en mémoire.
Carte SM
Peu intéressant, le format SmartMedia (SM) n’est plus utilisé sur les nouveaux appareils photo numériques. Sa capacité maximale est limitée à 128 Mo.
Carte XD
Le format XD-Picture Card (ou XD), favorisé par Olympus et Fujifilm, peut être utilisé à la place d’une carte CompactFlash type I à l’aide d’un adaptateur.
CCD
Le CCD (Charge-Coupled Device, ou dispositif à transfert de charge) est un capteur doté d’une bonne sensibilité. Du fait de son principe, le transfert de charge, il est en revanche relativement lent. La découverte de la CCD a valu à ses inventeurs le Prix Nobel de physique en 2009. Il a rapidement été adopté pour des applications de pointe (imagerie astronomique) puis popularisé sur les caméras et appareils photo, principalement les compacts.
CMOS
Les capteurs CMOS (Complementary Metal Oxide Semi-conductor) sont apparus dans les années 1980. Ils sont plus complexes à fabriquer que les CCD. Souvent utilisés pour les capteurs Autofocus des appareils reflex, ils sont produits selon des techniques classiques de micro-électronique et peuvent avoir des dimensions importantes (24 mégapixels).
Développement
Trois méthodes s’offrent à vous pour le tirage de vos créations: le magasin, Internet et l’imprimante, avec une préférence pour les deux premières solutions. L’impression à domicile de vos photos a, en effet, certains désavantages non négligeables en termes de coûts et de qualité. En revanche, votre image sera imprimée en une minute environ. Si vous désirez tirer plus d’une dizaine de clichés, vu le prix de l’encre et du papier photographique, cela vous reviendra très vite trop cher.
Diaphragme
Le diaphragme est l’élément mécanique servant à faire varier la quantité de lumière entrant dans l’appareil en changeant le diamètre de l’ouverture.
Distorsion
Ce défaut inhérent à la partie optique s’observe surtout lors de l’utilisation de courtes focales. Le plus souvent, les lignes droites se trouvent soit incurvées vers l’extérieur (dans ce cas, on parle d’une distorsion en barillet), soit incurvées vers l’intérieur (distorsion en coussinet), mais il peut y avoir une combinaison des deux (distorsion en barillet au centre et en coussinet dans les bords).
Ecran LCD
Il sert à cadrer la scène (sauf sur certains appareils reflex, où il faut utiliser le viseur) et à visionner les images enregistrées. Comme l’écran est souvent de petite taille, une bonne définition est importante pour améliorer sa lisibilité. En cas de fort ensoleillement, le contraste devenant trop faible, l’écran est souvent rendu inutilisable. Dans ce cas, l’utilisation du viseur est nécessaire. Nous avons noté une amélioration progressive de la qualité des écrans, mais ils peuvent encore faire mieux. Tout appareil photo numérique dispose d’un écran, généralement un écran LCD ou ACL, tous deux à cristaux liquides. Certains modèles de Kodak sont munis d’un écran OLED, à diode électroluminescente organique, ce qui autorise des dimensions d’écran plus grandes, avec un grand angle de vision. Cette technologie est aussi censée offrir une image lumineuse aux couleurs plus fidèles… selon le fabricant. La diagonale et la résolution donnent un aperçu des dimensions et de la résolution potentielle de l’écran LCD. Un écran orientable est pratique pour prendre des photos dans des positions inhabituelles (par exemple bras tendus au-dessus de la tête pour photographier par-dessus une foule).
Exposition
L’exposition du capteur numérique (ou du film, sur un appareil classique), est la quantité de lumière qu’il reçoit. Celle-ci croît avec le temps de pose et l’ouverture du diaphragme. Sur un appareil évolué, le photographe choisit ces deux paramètres, tandis qu’un appareil automatique les choisit sans intervention de l’opérateur. Avec un appareil numérique automatique, qui choisit le temps de pose et l’ouverture du diaphragme lui-même, on obtient parfois des zones sous- et/ou surexposées. L’appareil choisit une position moyenne sans savoir si elle satisfera le photographe. Pour pallier ce problème, la quasi-totalité des appareils photo numériques possèdent un réglage permettant de corriger l’exposition. Cette fonction est représentée sur l’appareil avec un logo carré possédant un + sur fond blanc et un – sur fond noir. Attention: sur les compacts, notamment, ce réglage n’est pas toujours accessible en mode automatique normal. Il vous faudra alors passer en mode « P », qui offre plus de réglages. Pratiquement, la correction d’exposition est en général définie par des nombres variant par tiers entre -2 (sous-exposition, c’est-à-dire amener moins de lumière) et +2 (sur-exposition, apporter plus de lumière). Le réglage de l’exposition se fait par le temps de pose: -1 correspond à une division par 2 de celui-ci, +2 à une multiplication par 4.
Focale
Exprimée en millimètres, la focale est la distance séparant le plan du capteur (ou de la pellicule) du centre optique de l’objectif réglé sur l’infini. Les constructeurs indiquent généralement les focales réelles ainsi que leur équivalent en format 35 mm. Par exemple, si la focale de l’objectif varie entre 7,8 et 23,4 mm, la focale équivalente en format 24×36 (le format traditionnel de la pellicule argentique) sera comprise entre 38 et 114 mm. La distance focale est de 50 mm pour un objectif normal en format 24×36 mm. Une valeur de focale courte comme le 28 mm correspond à un objectif grand angle alors qu’une grande valeur de focale longue, comme le 200 mm, correspond à un téléobjectif.
Formats d’image
Si tous les appareils photo enregistrent les images au format JPEG, certains proposent aussi un format RAW, qui contient les données numériques brutes provenant du capteur. On peut considérer un fichier RAW comme une sorte de « négatif » qui doit ensuite être « développé » par l’utilisateur sur ordinateur à l’aide du logiciel fourni avec l’appareil. Ce logiciel permet de visualiser le résultat des réglages (contraste, couleurs, bruit, netteté, etc.) qui auraient été appliqués par l’appareil photo lui-même, ou bien de les modifier pour améliorer le rendu avant de sauvegarder le fichier dans un format d’image standard (JPEG, TIFF…). Si le RAW permet une maîtrise totale des réglages importants, ses fichiers sont par contre très volumineux par rapport aux JPEG. Ce détail est à prendre en compte lors de l’achat d’une carte mémoire. Exemple: avec le Canon G9, un appareil photo à 12 Mpix, la même image pèse environ 5,5 Mo en JPEG et 17 Mo en RAW. A noter: certains appareils photo peuvent enregistrer en format RAW et JPEG simultanément, ce qui permet d’avoir un fichier JPEG immédiatement exploitable et de garder les données brutes en format RAW, qui peuvent être retravaillées plus tard sur l’ordinateur.
Grossissement
C’est la portée du zoom, soit le rapport entre la plus grande et la plus petite focale. Par exemple, un zoom offrant des focales allant de 30 à 90 mm a un grossissement égal à 3 (90/30).
ISO
Nombre indiquant la sensibilité d’un film. Plus ce nombre est petit, plus la sensibilité est forte: le grain est donc plus fin, permettant ainsi des agrandissements sans perte de qualité de l’image.
Luminosité
Lorsque la lumière est réduite, les appareils doivent s’adapter à ce faible niveau de luminosité pour réaliser des photos correctement exposées et sans trop de bruit de fond. Ils essaient de compenser le manque de lumière en ouvrant grand le diaphragme et en augmentant le temps de pose. Mais si le temps de pose est trop long, le moindre mouvement du sujet ou des mains de l’utilisateur va provoquer des images floues (que même le meilleur des stabilisateurs d’image ne peut corriger). Pour réduire le temps de pose, l’appareil peut jouer sur un autre paramètre: la sensibilité, définie en ISO. Plus la sensibilité est forte, plus le grain est fin, permettant ainsi des agrandissements sans perte de qualité de l’image. La valeur ISO correspond au niveau d’amplification de la lumière (plus il est bas, plus la sensibilité est importante). L’utilisation d’une valeur ISO plus élevée est accompagnée par un accroissement du niveau de bruit numérique.
Mémoire interne
La plupart des appareils récents (sauf Canon, et hors reflex) possèdent une mémoire flash intégrée, mais elle est souvent de petite capacité et ne peut remplacer l’achat d’une véritable carte mémoire flash.
Mise au point manuelle
Lorsque le sujet manque de contraste ou que la lumière environnante est faible, l’appareil peut avoir des difficultés à effectuer une bonne mise au point en mode automatique. Il est alors intéressant de pouvoir réaliser cette mise au point manuellement, si cette option est disponible. Si cette possibilité est importante pour vous, veillez à ce que l’appareil que vous choisissez soit équipé de cette fonction.
Ouverture
L’ouverture du diaphragme représente le rapport entre la distance focale et le diamètre de la pupille de l’objectif. Plus le nombre donné de l’ouverture est petit, plus l’ouverture est grande. D’une valeur d’ouverture à l’autre, on multiplie ou on divise par deux la quantité de lumière reçue. Outre le contrôle de l’exposition, l’ouverture permet de maîtriser la profondeur de champ. Pour un réglage et une utilisation donnés, la profondeur de champ correspond à la zone de netteté située en avant et en arrière de l’image du sujet à photographier. Le mode « priorité ouverture » permet à l’utilisateur de choisir l’ouverture du diaphragme, tout en laissant l’appareil régler automatiquement la vitesse d’exposition pour assurer une exposition correcte du sujet. Cela permet de pouvoir gérer la profondeur de champ: plus l’ouverture est petite, plus la profondeur de champ est importante. On notera néanmoins que, avec les appareils photo numériques, compte tenu de la faible distance séparant l’objectif du capteur (en fait, une très faible distance focale), il est souvent difficile d’obtenir une faible profondeur de champ, et ce même avec les plus grandes ouvertures.
PictBridge
La norme PictBridge permet d’imprimer des images directement depuis un appareil photo, un téléphone portable, un scanner ou tout autre appareil capturant des images, sur une imprimante, et sans passer par un ordinateur. Les appareils de type Pictbridge peuvent donc être connectés à une imprimante compatible (c’est-à-dire acceptant aussi ce protocole). La connectique de sortie est généralement de type USB.
Profondeur de champ
Pour un réglage et une utilisation donnés, la profondeur de champ correspond à la zone de netteté située en avant et en arrière de l’image du sujet à photographier.
Résolution du capteur
Le nombre de mégapixels reste un des principaux arguments commerciaux, que les vendeurs associent souvent et trop vite à la qualité de l’image. Si un capteur performant est effectivement nécessaire pour obtenir de bons clichés, la qualité optique des zooms, des contrôles de l’exposition et de la mise ont aussi un rôle très important à jouer dans la qualité finale. On notera d’ailleurs que certains appareils avec des capteurs de seulement 5 Mpix obtiennent de meilleurs résultats que d’autres modèles équipés de capteurs de 7 Mpix et plus. D’ailleurs, 3 Mpix suffisent amplement pour une impression A4.
Sortie TV
Afin de pouvoir visualiser les photos ou les courtes séquences de films, la plupart des appareils sont maintenant équipés d’une sortie audio/vidéo. Il s’agit le plus souvent d’une sortie de type minijack 3,5 mm (offrant souvent une sortie audio) ou d’une connectique propre au fabricant. Dans ce cas, le câble approprié est souvent fourni. Cette sortie vidéo est analogique et en PAL (dont la définition ne peut dépasser 720 pixels par 576 lignes), mais certains appareils récents proposent aussi une sortie HDMI (définition maxi 1920 pixels par 1080 lignes). La sortie HDMI est numérique et en haute définition, ce qui convient mieux pour brancher sur un téléviseur HD. En revanche, le câble n’est pas fourni et son prix est encore élevé.
Stabilisateur d’image
Des modèles intègrent un système de stabilisation de l’image visant à limiter les effets de « bougé » dus aux tremblements de la main du photographe. Surtout utile pour les prises de vues aux longues focales, ce dispositif permet aussi de prendre une photo avec une vitesse d’obturation plus lente. L’élément qui corrige les tremblements est situé soit dans l’objectif (stabilisateur optique), soit dans le boîtier (stabilisation mécanique du capteur).
Vignetage
C’est un défaut inhérent à la partie optique, qui s’observe surtout lors de l’utilisation de courtes focales. Les éléments se trouvant le plus à l’extérieur de la prise de vue voient leurs rayons réfléchis de façon plus importante. Conséquence: la luminosité est moins importante sur les côtés qu’au centre et se traduit, bien entendu, par des clichés peu homogènes dont les coins peuvent être noircis.
Viseur
Le viseur, qui peut servir à cadrer la scène à la place de l’écran, est généralement de type optique, mais sur certains appareils (les compacts dits « bridge »), il est remplacé par un viseur électronique. L’image vue à travers un viseur électronique est plus représentative de l’image enregistrée par l’appareil que celle vue avec un viseur optique. Un viseur électronique est lié par un fil électrique au capteur. Pour l’instant, les viseurs électroniques qui équipent la plupart des appareils sont d’une qualité insuffisante. Souvent trop petits, ils présentent un manque de définition et permettent difficilement de juger la qualité de la mise au point ou du rendu des couleurs. De plus, ils s’avèrent peu pratiques sous un éclairage très puissant. On notera enfin que la majeure partie des appareils compacts sont dépourvus de viseur. Dans ce cas, la qualité de l’écran LCD devient prépondérante.
Vitesse
Le mode « priorité vitesse » permet à l’utilisateur de régler manuellement la vitesse d’ouverture tout en laissant l’appareil régler automatiquement l’ouverture pour assurer une exposition correcte du sujet. Ce mode peut être intéressant, notamment si l’on souhaite photographier un sujet en mouvement (on choisira alors une vitesse élevée) ou si l’on veut créer un « flou artistique » (on choisira une vitesse faible).
Zoom
Le zoom est égal au grossissement, qui est le rapport entre la plus grande et la plus petite focale. Un zoom offrant des focales allant de 30 à 90 mm a un grossissement égal à 3 (90/30).
Source Que Choisir