L’iPhone X, un cadeau pas si idéal

Une reconnaissance faciale, un écran agrandi, des animations qui reproduisent les expressions du visage du propriétaire de l'appareil. Autant de nouveautés qui ont séduits les amateurs de la marque à la pomme lors de l’annonce de sa sortie.

Nos confrères de l’ICRT (International Consumer Research & Testing, consortium d’organisations de consommateurs auquel appartient la FRC) ont testé ce smartphone dès sa mise en vente au grand public. Si le téléphone s’en sort bien sur plusieurs points, comme le test de l’éclaboussure ou de la submersion, que la qualité des vidéos et des photos ainsi que de la musique est jugée bonne et que l’écran est de très bonne facture, l’appareil pêche sur plusieurs éléments.

Echec dans le test du tumbler

Tout d’abord son autonomie est jugée décevante. Autre grosse déception: la solidité de l’appareil. Soumis au test du tumbler (voir vidéo ci-dessous), les iPhones X se sont brisés bien plus rapidement que d’autres smartphones.

Les trois appareils passés dans le tumbler ont montré de grosses défaillances. Le premier a eu son écran strié de larges bandes verticales, le second a subi des crashes de logiciel et le dernier a été complétement abimé à l’arrière (voir vidéo ci-dessous).

Des résultats qui feront peut-être hésiter au moment d'investir au minimum 1190 francs dans l’achat d’un nouvel iPhone. D’autant plus que le système d’exploitation iOS11, fonctionnant sur ce téléphone, a déjà subi sept mises à jour entre son lancement en automne 2017 et le 2 décembre dernier. Et pourtant, les problèmes ne semblent de loin pas tous avoir été réglés.

Retrouvez notre test comparatif en continu sur les smartphones (lien réservé aux membres).

Smartphones et ordinateurs: droits humains bafoués

Pain pour le Prochain et Action de Carême ont sorti un classement des dix entreprises électroniques avec les part de marché les plus importantes en Suisse. Au total, 29 critères tirés des sites internet des marques ainsi que dans leurs rapports de responsabilité sociales ont été étudiés. Les résultats sont répartis en trois catégories, droits du travail, minerais des conflits et environnement,  et sont illustrés de feu tricolore (rouge pour insuffisant, jaune pour moyen et vert pour avancé). Lueur d’espoir, les entreprises ont fait de gros progrès en matière d’approvisionnement en minerais des conflits, même si cette progression peut être liée à l’adoption de législations américaine et européenne à ce sujet.

En tête, mais avec une situation moins bonne qu’en 2014

Apple, Dell et HP se hissent en haut du classement, mais le rapport met en lumière les problèmes liés au respect du droit du travail. Chez Apple et HP en particulier, les conditions des employés, surtout en ce qui concerne la différence entre le salaire minimal et le salaire de subsistance, se sont détériorées depuis le dernier classement établi en 2014.

Quant à HTC et Huawai, lanternes rouges du classement, elles pêchent dans toutes les catégories évaluées.

Le rapport évoque également le cas du Fairphone, qui ne fait pas partie du classement à cause de sa trop petite part de marché. Ce smartphone est cité comme exemple à suivre sur la manière dont l’entreprise traite les questions de droits du travail et de minerais des conflits.