Bonnes pratiques
Etiquetage: même les échantillons gratuits n'y échappent pas
Archive · 11 juin 2009
"Un matin, en gare de Lausanne, une jeune hôtesse m'a donné, à la volée, un flacon d'Actimel accompagné d'un papillon recto verso rempli de littérature non informative. Un marketing rudimentaire nous jetant à la figure notre système immunitaire déficient d'humain débordé par la vie. Seul problème: les flacons, probablement destinés à la vente, vierges de toutes informations, avaient été sortis de leur pack. Je n'avais donc aucun moyen de connaître la composition de cet elixir. Ou comment enfumer le pendulaire... Bravo Danone! Pour un démarchage sur la voie publique, n'est-il pas prévu de donner des échatillons spécifiques?"
Vous avez raison, le produit distribué devrait être étiqueté. Marc Tréboux, chimiste cantonal à Neuchâtel, indique: "Le droit alimentaire s'applique, et nous avons toujours considéré qu'il n'était pas possible de se défiler en prétextant la gratuité du produit." Des exceptions sont possibles si la surface imprimable est très restreinte (moins de 10 cm2), cependant les indications très importantes comme la présence d'OGM ou d'allergènes, par exemple, doivent figurer dans tous les cas. Un produit, même distribué gratuitement, se doit donc d'être convenablement étiqueté.
Valérie Muster
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