Opérateur
Films soumis à date limite
Archive · 03 février 2021

Se repasser ses classiques de temps en temps fait du bien à l’âme. Sauf que selon l’opérateur choisi, la déception est au rendez-vous. Les utilisateurs d’UPC ont fait la désagréable expérience, depuis mars 2020, de devoir choisir la durée de conservation de leurs enregistrements des programmes télévisés sur la box: par défaut, elle est de 60 jours, mais on peut la prolonger jusqu’à 12 mois manuellement et à chaque enregistrement. Auparavant pourtant, elle était illimitée. La pratique interroge car aucune mention claire n’est faite au moment de la souscription de l’abonnement. UPC motive sa décision sur la base de chiffres: 90% des films sont visionnés dans les 30 premiers jours qui suivent l’enregistrement; seuls 1% le sont après dix mois.
L’occasion de se plonger dans les conditions des concurrents. Ainsi, le leader du marché, Swisscom, propose certes moins d’heures d’enregistrement (1200 heures contre 2000 pour UPC) mais les films ne sont pas soumis à une date de péremption. Salt, qui propose 500 films à enregistrer, n’impose pas de date limite non plus. La pratique de Sunrise se rapproche de celle d’UPC puisque les enregistrements sont supprimés après 6 mois, et ce depuis plusieurs années. Consolation tout de même pour cette clientèle: elle peut choisir 50 enregistrements qui ne seront pas effacés. Mais UPC, qui a racheté Sunrise, maintiendra-t-il ce sursis au moment de la fusion?
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