Vidéo à la demande
Film: la Toile s’agrandit sans convaincre
Archive · 07 octobre 2013

Le marché de la vidéo à la demande (VOD) est un nouveau casse-tête pour le consommateur, comme en témoigne le décorticage des quatorze offres disponibles en Suisse romande. Pratique, c’est sûr, mais le faible choix ainsi que la qualité du service et la complexité des offres freinent encore notre enthousiasme. Sans compter que les prestataires ont de réels efforts de transparence à fournir.
Votre choix dépendra d’abord du mode de réception. Trois s’offrent à vous aujourd’hui. Tout d’abord, les opérateurs de télévision numérique (Swisscom, Sunrise, Cablecom, Naxoo, Netplus), qui offrent l’accès à la VOD via l’abonnement à la TV numérique. Viennent ensuite les spécialistes (Swiss TV, Hollystar, Apple TV), qui proposent un décodeur spécifique pour la VOD, à acheter ou à louer. Enfin, les sites internet (Mubi, Xbox Video, Artfilm, LeKino, mais également Hollystar), qui proposent de visionner les films directement sur ordinateur ou sur tablette, voire même sur smartphone pour les plus nomades. Chez certains, le branchement à un téléviseur est également possible, par exemple via les consoles de jeux PSP ou Xbox 360.
Choix, prix et qualité
Hors question du matériel, le cœur de l’offre est évidemment le catalogue proposé. Le nombre de titres ne dit pas grand-chose sur le type de contenus (films, documentaires, concerts), la langue de diffusion (offre en français), la proportion de nouveautés, etc. L’offre reste de toute façon réduite par rapport aux 10 000 titres proposés par Free et Alice en France. Une petite promenade virtuelle sur les sites des divers prestataires s’impose. La plupart misent sur les blockbusters, mais Mubi, Artfilm et LeKino se différencient en misant sur les films indépendants, d’auteurs ou suisses.
La qualité est notamment fonction du débit technique des lignes à travers lesquelles la vidéo est transmise. Gardez bien en tête que même le film proposé au prix le plus fort en HD n’équivaudra jamais votre Blu-ray.
De 1 franc pour un court-métrage à 9 francs pour une nouveauté en HD, sans compter les abonnements et les forfaits, la palette est très large. Rappelons aussi que ces films ne vous appartiennent pas, même virtuellement, puisque, une fois le temps de visionnage échu, ils ne sont plus accessibles. Sauf à les payer de nouveau. Une fois la commande passée, le temps de visionnement peut être réduit à 24 heures déjà. La vraie plus-value est donc l’accessibilité immédiate.
Tableau comparatif des 13 offres VOD disponibles en Suisse romande (mise à jour octobre 2013)
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