Santé
Surpoids: la pharmacie s'engage
Archive · 20 avril 2011

En quelques décennies, notre alimentation est devenue plus salée, plus grasse, plus sucrée. Et entre les transports pour aller au travail ou à l'école, ainsi que les nombreuses heures passées assis, la dépense calorique est insuffisante. En conséquence: en 2007, 47% des hommes, 29% des femmes et 20% des écoliers du primaire et du secondaire étaient en surpoids.
On connaissait déjà les efforts de la Confédération, des cantons, des communes, des associations et des médecins pour encourager une alimentation plus saine et une activité physique plus intense. C'est au tour des pharmaciens de lancer du 16 mai au 11 juin une campagne de prévention et de dépistage précoce du surpoids et de l'obésité intitulée "Mon poids idéal?!", via leur association faîtière pharmaSuisse. L'occasion de poser quelques questions à Amélie Gremaud, l'une des responsables de la campagne.
Amélie Gremaud.
Quels sont vos objectifs?
Plus de 150 pharmacies romandes sensibiliseront leurs clients à l'importance de l'alimentation et de l'activité physique, et leur fourniront des conseils adéquats pour atteindre un poids corporel sain. Les pharmacies sont des points de contact compétents et faciles d'accès pour toute question relative à ces thèmes. Plus globalement, les pharmaciens souhaiteraient utiliser davantage leurs compétences de profession médicale et leurs infrastructures pour participer aux soins de premier recours, renforcer leur fonction de triage et s'engager dans la prévention.
Quelles prestations proposez-vous et à quel prix?
Chacun peut bénéficier gratuitement d'une brève sensibilisation et se faire remettre des brochures d'information. Un entretien personnalisé de vingt minutes sera proposé, au cours duquel une analyse de la situation de la personne sera effectuée. Il en coûtera un prix forfaitaire autour de 15 francs durant la campagne. Selon les pharmacies, des prestations supplémentaires pourront être proposées, comme la mesure des lipides, de la glycémie et de la tension artérielle.
Ne faites-vous pas concurrence aux médecins généralistes?
Médecins et pharmaciens se complètent, aussi bien au niveau de leur cursus de formation que par les publics-cibles avec lesquels ils sont en contact. Grâce à cette campagne, des personnes seront sensibilisées, alors qu'il ne leur serait pas venu à l'idée de consulter un médecin. Nous les y encourageons activement lorsque la situation le justifie, selon des critères établis en collaboration avec les médecins spécialistes, psychologues et diététiciens.
Valérie Legrand-Germanier
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