Transports publics
SwissPass, la carte du futur
Archive · 21 janvier 2014

A l’horizon mi-2015, quelques 3 millions d’usagers des transports publics suisses seront équipés de la carte à puce «SwissPass». L’idée: réunir un maximum de services de mobilité sur un seul et même support. La carte intégrera tout d’abord l’abonnement général et le demi-tarif, puis progressivement les abonnements communautaires (Mobilis ou Unireso par exemple). A terme, des services annexes pourront y être ajoutés comme le système de carsharing Mobility ou la location de vélos PublicBike. On pourra aussi y charger les forfaits de ski. En effet, cette carte utilisera la technologie RFID (Radio Frequency Identification, capture de données à distance utilisant les radiofréquences), une solution déjà utilisée par les domaines skiables.
Concrètement, cette nouvelle carte de couleur rouge affichera uniquement le nom, le prénom et le numéro de client de l’usager. Le détail des prestations auquel l’usager aura souscrit s’afficheront sur le lecteur du personnel de contrôle lorsque la puce s’approchera de l’appareil. Les différentes prestations seront codées grâce à un numéro d’identification anonyme pour chaque voyageur. La carte ne sera pas munie d’une fonction GPS, qui aurait permis par exemple de savoir où et quand le client voyage, ce qui satisfait aux exigences en matière de protection des données.
Deux systèmes à l'étude
Le SwissPass est aussi appelé à marquer une petite révolution dans la billetterie électronique, avec deux systèmes concurrents mis à l'étude: le BIBO (be in, be out) et le CICO (check in, check out).
Dans le cas du BIBO, la carte portée par le client enregistre automatiquement, via la puce électronique, à quelle station il entre dans un train, et quand il en ressort. Le prix du voyage est ensuite porté sur une facture finale mensuelle, à l'image des télécommunications, en fonction de l'utilisation des prestations.
Dans le cas du CICO, le client doit présenter sa carte spontanément devant un lecteur de contrôle au moment de monter et de descendre du transport public utilisé. Le hic, c'est qu'un tel système demande aux détenteurs de présenter spontanément leur carte. C'est un retour en arrière pour les usagers habitués à entrer et sortir des rames sans contraintes.
Actuellement, le premier système, BIBO, semble avoir les faveurs de la cote. Mais cela reste de la musique d’avenir. En effet, ce système n’est encore utilisé nulle part dans l’exploitation régulière et elle ne fait sens que si toutes les entreprises de transport concernées adaptent leur distribution et procèdent simultanément aux investissements nécessaires sur les véhicules.
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