Votation
Sécurité alimentaire
07 septembre 2017
Trois raisons principales:
- maintien de la production alimentaire indigène
- prise en compte renforcée des besoins des consommateurs dans la production
- renforcement de la durabilité et la protection des ressources
1. En ancrant la volonté de produire une part importante des denrées consommées en Suisse dans la Constitution, le contre-projet permet de soutenir la production agricole suisse. C’est un souhait des consommateurs de pouvoir consommer des produits indigènes. Cela permet également de pouvoir influencer la manière dont sont produites les denrées grâce à cette proximité et à la législation suisse. Le consommateur veut avoir la main sur son assiette et pouvoir tracer, suivre, influencer et augmenter la qualité des aliments qu’il consomme.
2. La modification constitutionnelle veut orienter la production agricole vers les exigences du marché et donc les besoins des consommateurs. La production doit répondre aux attentes des consommateurs suisses telles que l’a montré l’étude de l’Université de Lucerne: de qualité, proche de la nature et respectueuse des animaux. Il serait temps qu’elle renonce totalement aux OGM, aux antibiotiques préventifs, à l’huile de palme dans les fourrages, etc. Une vision défendue par la FRC de longue date.
3. Le projet met à nouveau en avant le mandat constitutionnel de la préservation des ressources et de la durabilité dans la production agricole en exigeant l’adaptation aux conditions locales et aux sites de production. Le consommateur attend en effet de la production agricole suisse des pratiques qui prennent soin de sa santé et de son environnement. C’est ce type d’agriculture que soutient la FRC et qui sera renforcé par ce nouvel article constitutionnel, tant pour la production locale que pour les importations de denrées alimentaires.
Bien sûr, tous les souhaits des consommateurs ne seront pas satisfaits grâce à cet article constitutionnel. D’autres initiatives sur l’agriculture arriveront prochainement sur la scène politique. La volonté des consommateurs de prendre en main les conditions de production des denrées alimentaires qu’ils consomment pourra donc s’exprimer à nouveau.